Greenpeace réagit aux propos de la Commission canadienne de sûreté nucléaire : « L’industrie nucléaire canadienne carbure à la désinformation »

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Voici la réaction d’Éric Darier, directeur de Greenpeace Québec, en réponse aux propos tenus par la Commision canadienne de sureté nucléaire (CCSN) dans l’article Les réacteurs ontariens ne menacent pas le Québec paru aujourd’hui dans Le Devoir :
 
« Il est choquant de lire dans le quotidien Le Devoir, les propos de la Commision canadienne de sureté nucléaire (CCSN) qui ose affirmer : « Avec les normes de conception exigées par la CCSN pour les nouvelles centrales, des niveaux de contamination représentant un risque pour la santé à Montréal et dans la vallée du Saint-Laurent ne sont tout simplement pas réalistes.» C’est le même type de réponse que l’industrie nucléaire émettait avant les accidents de Tchernobyl en 1986, de Three-Miles-Island en 1983 et maintenant celui à Fukushima. Malgré toutes les précautions et les plans, les accidents arrivent. Combien d’accidents seront nécessaires pour qu’on apprenne à ne pas choisir des technologies qui, en cas d’accident, auront des conséquences incommensurables? Pour l’industrie nucléaire, la vérité et le gros bon sens fondent aussi dramatiquement que les réacteurs nucléaires. Comme pour les radiations, les mensonges augmentent à des niveaux dangereux pour santé que pour l’intelligence des citoyens. »
 
« Le Québec doit montrer l’exemple en fermant la centrale nucléaire de Gentilly-2. Le gouvernement du Québec devrait aussi faire pression sur l’Ontario pour qu’il fasse de même. Le premier Mnistre Jean Charest devrait aussi profiter des élections fédérales pour exiger la fin des subventions fédérales à l’industrie nucléaire (405 millions de dollars prévus dans le dernier budget du gouvernement Harper). »

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