Des enfants pour valider le Fonds environnement – Mission Jardin urbain

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Par François René de Cotret


Mots-clés : Pignon Bleu, Fonds environnement – Mission Jardin urbain, jardin urbain, Fondation communautaire du grand Québec, Fondation GDG, Maison Lauberivière

 

Le Pignon Bleu, un organisme visant la sécurité alimentaire des enfants de Québec, inaugure son toit-jardin aujourd’hui, le 21 juin. Avec sa cinquantaine de sacs de terre prêts pour l’été, ce jardin urbain sert de projet-pilote pour le nouveau Fonds environnement – Mission Jardin urbain de la Fondation communautaire du grand Québec (FCGQ) et de la Fondation GDG.

« Le projet-pilote, confie Richard Foy, directeur du Pignon Bleu, est une occasion pour améliorer notre volet éducatif tout en faisant comprendre aux enfants qu’il est possible de semer même si on a juste un balcon et même si on est au centre-ville. » Financé par la FCGQ et le GDG, le toit-jardin s’est concrétisé ce printemps : « Auparavant, on faisait un peu de culture dans des chaudières percées qu’on habillait avec des jeans; c’était modeste », admet M. Foy.

 

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Dans le jardin urbain du Pignon Bleu, de gauche à droite, Anne Provencher de la Fondation communautaire du grand Québec, Jean Beauchemin et Linda Tremblay de la Fondation GDG et Richard Foy, directeur du Pignon Bleu.

François René de Cotret . Tous droits réservés
 

Cet été, ils seront une cinquantaine de jeunes à participer à la troisième édition du camp culinaire du Pignon Bleu. Et les laitues, tomates cerise, poivrons, céleris, haricots, fraises, framboises et fines herbes du jardin vont contribuer à améliorer l’expérience savoureuse. « Non seulement les enfants vont être sensibilisés à une saine alimentation, mais ils vont aussi comprendre que la nourriture ne pousse pas dans les supermarchés », explique M. Foy. Des fiches d’informations listant valeurs nutritives et autres données pertinentes seront confectionnées prochainement afin que les enfants puissent en apprendre davantage sur chaque plant disponible.

 

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Les sacs ainsi que les pochettes de terre permettent d’adapter
l’aménagement à pratiquement n’importe quelle surface.

François René de Cotret . Tous droits réservés
 

Un nouveau fonds adapté à l’urbanité

Au cours des dernières années, la FCGQ cherchait une idée novatrice dans le but de créer un fonds adapté à la réalité urbaine. « La directrice générale de la FCGQ, Nathaly Rae, trouvait extraordinaire le Toit-jardin de la Maison Lauberivière », raconte Jean Beauchemin de GDG, la fondation qui a mis sur pied le jardin de la Maison Lauberivière en 2009.

C’est ainsi que la FCGQ et le GDG ont songé à répéter l’expérience en créant un fonds pour promouvoir spécifiquement la culture maraîchère dans la région urbaine de Québec. « Le but est d’offrir un jardin urbain à un organisme communautaire par année », explique M. Beauchemin. Sensibiliser à l’agriculture urbaine, diminuer les impacts des îlots de chaleur tout en animant des espaces inutilisés et permettre aux organismes d’offrir une alimentation fraîche et de proximité à ses usagers sont autant d’objectifs spécifiques relatifs au Fonds.

« Le projet sur papier, ajoute-t-il, c’est super, mais sur le terrain, est-ce que ça peut fonctionner? » Dans les trois prochaines années, l’expérience du Pignon Bleu devrait permettre de répondre à cette question. De fait, l’espace restreint du toit du projet-pilote est représentatif de la réalité de la plupart des organismes de la ville de Québec. Par ailleurs, les missions de sécurité alimentaire et d’éducation du Pignon Bleu concordent avec les objectifs du Fonds. « Nous n’aurions pas pu mieux tomber. C’est un coup de circuit », livre avec pep M. Beauchemin.

Totalisant un investissement de 8000 à 9000 $ de la part de la FCGQ et du GDG, le projet-pilote a aussi pu compter sur plusieurs bénévoles : des ingénieurs de la firme Roche ont fait une expertise quant à la solidité du toit, d’autres de Soprema ont confectionné une membrane imperméable, les Urbainculteurs ont conçu le plan d’aménagement du jardin et des enfants des écoles voisines ainsi que des bénévoles de la Maison Revivre ont aidé à mettre en terre les plantes.

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