Des merveilles naturelles du Kenya, de l’Australie et du Japon s’ajoutent à la Liste du Patrimoine mondial

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L’ensemble des lacs de la vallée du Grand Rift au Kenya, la Côte de Ningaloo en Australie et les îles Ogasawara au Japon viennent d’être inscrits sur la Liste du patrimoine mondial suite aux recommandations de l’UICN (Union mondiale pour la conservation de la nature).

L’UICN, l’organe consultatif indépendant auprès de l’UNESCO sur les questions relatives à la nature, a présenté au Comité du patrimoine mondial les conclusions de sa vaste étude portant sur la valeur naturelle des 13 sites nominés. Avec l’ajout de ces trois sites annoncé lors de la réunion qui se tient actuellement à Paris, le nombre de sites naturels et mixtes s’élève donc à 210.

Recommandé par l’UICN pour sa beauté et sa biodiversité exceptionnelles, l’ensemble des lacs du Kenya est constitué du lac Elementaita, du lac Nakuru et du lac Bogoria, tous les trois situés dans des cuvettes de la vallée du Grand Rift, laquelle divise le Kenya du nord au sud. Ces trois lacs font partie intégrante de l’une des plus importantes routes migratoires pour les oiseaux au monde. Ils abritent 75% de la population mondiale de flamants nains, sont l’une des plus importantes colonies de reproduction du grand pélican blanc et constituent également une halte vitale pendant l’hiver pour plus de 100 espèces d’oiseaux migratoires.

« Il est merveilleux de voir ces splendides lacs kenyans et leur riche diversité aviaire être enfin reconnus à l’échelle mondiale  en tant que sites naturels exceptionnels» s’enthousiasme Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial à l’UICN. « Nous saluons d’autant plus cette décision que c’est le premier site naturel du patrimoine mondial répertorié en Afrique depuis 2007 ».

La Côte de Ningaloo, sur la côte nord-ouest de l’Australie abrite le plus gros poisson du monde – le requin baleine – ainsi que plus de 500 espèces de poissons tropicaux et 220 espèces de coraux. Parmi les habitants de cette riche vie marine, citons les coraux durs et mous, les raies Manta, les serpents de mer, les baleines, les tortues, les dugongs et les requins. L’Australie est le pays où se situe le plus grand nombre de Sites du patrimoine mondial.

« La Côte de Ningaloo est un endroit unique possédant une beauté naturelle et une diversité biologique extraordinaires, et joue un rôle important dans la protection des espèces marines », déclare Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial à l’UICN. « En outre, la Côte nous apprend énormément en termes d’isolation biologique, de changement climatique, du mouvement des continents et de conservation environnementale ».

Situées dans l’océan Pacifique occidental, à environ 1 000 kms au sud du principal archipel japonais, les îles Ogasawara sont un exemple étonnant de processus évolutionniste et biologique toujours en cours pour les écosystèmes insulaires océaniques. Ce site nouvellement inscrit inclut plus de 30 îles et aires marines regroupées en trois groupes d’îles, et abrite plus de 140 plantes et animaux endémiques.
« L’éloignement des îles Ogasawara a permis aux plantes et aux animaux d’évoluer sans quasiment aucun contact avec l’extérieur, ce qui en fait un laboratoire évolutionniste à l’état pur » se réjouit Peter Shadie, responsable adjoint de la délégation de l’UICN. « Les îles Ogasawara nous apprennent beaucoup sur la façon dont la vie sur terre a et continue à évoluer, et nous découvrons régulièrement de nouvelles espèces ».
Vous trouverez des photos, des documents vidéo/audio et des données sur le site : http://www.iucn.org/worldheritage

 

À propos de l’UICN

L’Union internationale pour conservation de la nature (UICN) aide le monde à trouver des solutions pragmatiques aux défis les plus urgents en termes d’environnement et de développement.

L’UICN travaille sur la biodiversité, le changement climatique, l’énergie, les moyens d’existence des populations ; elle met l’accent sur l’économie verte en encourageant la recherche scientifique et les projets sur le terrain dans le monde entier ; et elle rassemble les gouvernements, les ONG, les Nations Unies et les entreprises afin de mettre en œuvre des politiques, des lois et des meilleures pratiques.
L’UICN est la plus vaste et la plus ancienne organisation mondiale de protection de l’environnement. Elle rassemble plus de 1000 gouvernements et ONG, et près de 11 000 experts bénévoles répartis dans près de 160 pays. Elle s’appuie sur un secrétariat de plus de 1000 personnes dans 60 bureaux et sur des centaines de partenaires du secteur privé et public et d’ONG du monde entier.www.iucn.org

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