Le recteur de l’Université Laval, monsieur Denis Brière, accompagné de monsieur Yves Germain, président de la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale et maire de Boischatel, a inauguré le plus long pont arqué à poutres de bois au Québec. Cette construction unique, accompagnée de deux autres ponts de bois plus petits, s’inscrit dans le tout premier chantier de construction de pont carboneutre au Canada.
Grâce à une subvention de 1 791 834 $ du programme de maintien de l’accessibilité aux terres du domaine de l’État à vocations faunique et multiressource, trois ponts acier-bois ont été remplacés sur le territoire de la Forêt Montmorency. Le pont inauguré aujourd’hui constitue un bel exemple d’une utilisation moderne et adaptée du bois. D’une longueur totale de près de 44 mètres, avec une portée libre de près de 33 mètres à la base des poutres arquées, et d’une largeur hors tout de 4,8 mètres, il s’agit d’un pont en arc à tablier supérieur composé de poutres en bois lamellé-collé, fait d’épinette noire du Québec.
« C’est avec fierté que la CRÉ participe à cette inauguration. Elle le fait à titre de gestionnaire du programme de maintien de l’accessibilité aux terres du domaine de l’État, mais tout autant comme responsable régionale du Programme d’utilisation du bois dans la construction non résidentielle. La CRÉ de la Capitale-Nationale, en toute cohérence avec ses démarches de promotion du matériau bois dans les projets de construction, a su encourager l’innovation dont a fait preuve l’Université Laval dans ce projet et se réjouit d’être associée à une telle réussite », a déclaré son président, monsieur Yves Germain.
« Ce pont, au concept architectural et environnemental novateur, constitue une remarquable vitrine du savoir-faire québécois en matière d’utilisation du bois dans la construction de grands ouvrages et démontre, une fois de plus, l’engagement de l’Université Laval à gérer ses ressources de façon responsable et à réduire son empreinte écologique. Premier établissement au Canada à avoir appliqué les principes de carboneutralité à un tel chantier, notre université est fière de faire à nouveau figure de pionnière dans le domaine du développement durable et remercie tous les partenaires qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet d’avant-garde », de souligner le recteur Denis Brière. En choisissant de compenser les émissions de gaz à effet de serre générées durant les travaux par la plantation de 2 650 épinettes à la forêt Montmorency, l’Université Laval a fait de ce projet le premier chantier de construction de pont carboneutre au Canada.
Dans la poursuite des objectifs institutionnels de l’Université en développement durable, la forêt Montmorency a privilégié l’utilisation du bois comme élément de structure, contribuant ainsi doublement à la lutte contre les changements climatiques par le bénéfice de substitution de matériaux fortement émetteurs et par celui de séquestration du CO2. Rappelons que la forêt Montmorency, lieu d’enseignement et de recherche, poursuit son engagement auprès du grand public et joue un rôle primordial pour l’Université Laval dans sa stratégie de diminution des gaz à effet de serre en agissant déjà comme un puits de carbone en captant 4 000 tonnes de CO2 par an. Mentionnons enfin que l’Université Laval est la seule université au Québec à former des spécialistes en génie du bois.
