Trouver les endroits « verts » à l’aide de Google Green Ballons

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Par Marie-Eve Cloutier

Mots-clés : Écocité2011, Google Green Balloons, cartographie, Alison Tett

 

Pourquoi ne pas cartographier les emplacements « verts » à l’aide de Google Maps? L’idée proposée par Alison Tett semble si simple qu’on se demande pourquoi l’outil n’existe pas déjà.

« En ce moment, il s’agit encore d’un projet personnel », annonce Mme Tett, professeure en arts et lettres au Champlain College à Saint-Lambert. « Je suis entrée en contact avec des organismes de certification écologique, notamment le Global Ecolabelling Network (GEN), pour leur parler de mon idée. » 

Il existe déjà des sites internet, par exemple le Green Map® System, qui offrent un service cartographique alimenté par la participation des citoyens. « Je ne veux pas que mon projet fasse en sorte que ces sites internet deviennent désuets. Je crois plutôt qu’il s’agit d’une occasion de travailler ensemble », explique-t-elle. 

En ce moment, lorsque l’on recherche un emplacement à l’aide de Google Maps, les résultats sont affichés à l’aide de ballons rouges. Les emplacements « verts » pourraient être représentés par des ballons de cette couleur. « Je crois qu’il serait également possible d’utiliser un système de gradation qui permettrait d’évaluer à quel point les endroits recherchés sont réellement "verts". Par exemple, si une compagnie ne pose que quelques gestes pour préserver l’environnement, son ballon pourrait être à moitié vert. »

 

Un classement certifié

Lors d’une recherche dans Google Maps, les certifications détenues par l’établissement que l’on cherche pourraient être présentées dans sa fiche d’information. « Afin d’éviter l’écoblanchiment de la part des compagnies ou des organismes qui voudraient s’afficher "vert" pour des raisons marketing, cette information devrait être compilée et vérifiée par un groupe tiers indépendant », précise Mme Tett.

« On pourrait même retrouver dans la fiche d’information la liste des gestes verts posés par les établissements et ce qu’ils pourraient faire pour s’améliorer », ajoute-t-elle. « Tout cela pourrait favoriser une saine compétition entre les compagnies. »

 

Qu’en pense Google?

« Je ne peux pas en tant qu’individu contacter Google et leur parler de mon idée. Le tout ne pourra se concrétiser qu’avec l’aide d’autres personnes. J’en suis encore à communiquer avec le GEN et j’aimerais entrer en contact avec certaines villes. Je crois que si Google apprenait que des villes comme Montréal, Seattle ou New York étaient intéressées par un projet-pilote, ceci aurait un plus grand impact », conclut-elle. 

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