«24 heures de réalité» : un message contre l’abnégation des changements climatiques

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Par Dorothée Bezançon

 

Mots clés : réchauffement climatique, Fondation David Suzuki, Projet de la réalité climatique

« 24 heures de réalité », l’événement mondial initié par Al Gore via le projet de la réalité climatique, rappelle en temps réel la réalité de la crise climatique en 24 présentations multimédia, sur 24 fuseaux horaires et dans 13 langues différentes.
Michel Gadoury et Anne Roudaut ambassadeurs de la Fondation David Suzuki Québec ont organisé à Montréal ce jeudi 15 septembre un visionnement de l’événement lors d’un 5@7 convivial au restaurant  Robins des Bois.

De gauche à droite : Michel Gadoury et Anne Roudaut, amabassadeurs Fondation David Suzuki-Québec et Émilie Monié-Montrebel Gérante chez Robin des Bois.

Photographie Dorothée Bezançon. Tous droits réservés.

 

 

«Le réchauffement climatique n’est pas une théorie mais un fait »

Les images chocs de la présentation en français de  Karel Mayrand, Directeur Général de la fondation David Suzuki Québec, exposent les impacts des récents changements sur la population de la Polynésie Française et du monde entier. Il explique que  «le réchauffement climatique est repositionné en tant que théorie plutôt qu’en fait ; mais la réalité c’est : l’augmentation et l’intensification des inondations, des vagues de chaleur, des sécheresses et des tempêtes». Un appel à la mobilisation est lancé pour que cette réalité cesse d’être ignorée et que des actions mondiales et locales soient engagées.


Être porteur de solutions

Un des objectifs de cette initiative est d’encourager à ce que chacun se sente concerné et puisse devenir un acteur du changement. Anne Roudaut invite à rêver à un autre monde «interrogeons-nous sur ce que nous voulons en tant qu’individu, repensons nos modes de vie occidentaux qui sont directement reliés à cette crise» ». Les réflexions convergent vers un même souhait : reconnecter l’homme et la nature et ce dès le plus jeune âge. Quant à nos chefs et leaders politiques, Elias Touil étudiant à l’UdeM, ajoute  «nous devons réinstaurer la confiance avec nos gouvernements, les soutenir et les talonner dans leurs actions».

Avec son programme d’ambassadeurs bénévoles, David Suzuki sème son héritage et prépare la relève dans la mission de préservation de notre environnement.

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