Le gouvernement du Québec doit faire plus pour désengorger les réseaux d'autobus, de trains et de métros

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Selon les données colligées et dévoilées aujourd’hui par TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec ,  l’achalandage des réseaux de l’AMT, de la STM, du RTL, de la STL et des Conseils intermunicipaux de transport (CIT) a bondit, selon les organismes, de 4% à 19% en septembre 2011 en raison des nombreux chantiers routiers qui affectent la région métropolitaine et de la popularité des transports collectifs auprès de la population. Avec la multiplication des travaux  et la congestion qui augmente, TRANSIT demande à nouveau au gouvernement du Québec de débloquer immédiatement les fonds pour autoriser l’achat de 250 autobus supplémentaires, l’instauration de 200 km de voies réservées et l’accroissement du nombre de stationnements incitatifs pour le Grand Montréal.

«Avec les chantiers routiers et la crainte des effets de la congestion, les citoyens se sont rués sur les transports collectifs. C’est du jamais vu», affirme Florence Junca-Adenot, professeur au département d’études urbaines de l’UQAM et directrice du Forum Urba 2015. «Aujourd’hui, les réseaux de transports collectifs débordent et la congestion sur les routes perdure. Il est important d’augmenter rapidement l’offre de service pour permettre à plus de personnes de circuler de façon plus efficace.»

Augmentation de l’achalandage de septembre 2011 versus septembre 2010

  • STM = 4% (12 millions de déplacements supplémentaires en transports collectifs à Montréal)
  • AMT = 19%
  • CIT = 15 à 16%
  • STL = 6%
  • RTL = une croissance de même nature devrait s’observer pour le Réseau de transport de Longueuil

Ces chiffres confirment la tendance observée des mois records de cet été selon les bilans des différentes sociétés de transports.
 
La population a répondu à l’appel

«  Le gouvernement a demandé la collaboration de la population pour gérer la crise qui affecte la région métropolitaine et celle-ci a répondu à l’appel. Aujourd’hui, c’est au gouvernement  de faire sa part. Les chantiers routiers vont se multiplier dans les prochains mois et les prochaines années. Il n’y a pas de temps à perdre, les mesures de mitigation doivent être mises en place le plus rapidement possible » estime Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l’environnement de Montréal.

À l’instar de l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ), TRANSIT presse également le gouvernement du Québec d’adopter sans plus tarder le Plan quinquennal d’immobilisations (PQI) 2010-2015 du ministère des Transports et ainsi permettre aux sociétés de transport de planifier et bonifier leur offre de service. (TRANSIT)

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