Le Canada fait obstacle au progrès mondial dans la lutte contre les changements climatiques

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La prochaine ronde de négociations pour l'effort mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre s'ouvrira sous peu. En effet, le 28 novembre 2011, les représentants des gouvernements du monde entier seront réunis à Durban, Afrique du Sud, pour la 17e Conférence des parties (CdP 17) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

À l'ordre du jour : des accords destinés à contrôler et à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète, provoquant l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations ainsi que la hausse du niveau de la mer et mettant en danger les populations, l'habitat et les économies partout dans le monde. L'un des éléments clés de la rencontre est la négociation d'une seconde période d'engagement aux termes du Protocole de Kyoto, qui oblige les pays développés à réduire leurs émissions de carbone en visant un objectif internationalement convenu.

De manière tout à fait honteuse, le Canada est la seule nation ayant signé et ratifié Kyoto à avoir répudié ses cibles. À présent, le ministre de l'Environnement Peter Kent affirme qu'il est hors de question que le Canada s'engage pour une seconde période aux termes de Kyoto. Nous avons pour ainsi dire saboté le processus.

La chef du Parti vert Elizabeth May – qui est sans doute la députée canadienne la plus au fait du dossier des changements climatiques – assistera aux négociations afin d'y représenter votre point de vue. Aux négociations qui se déroulaient l'an dernier, plusieurs accords ambitieux ont été conclus, puisque bon nombre de nations en développement affirmaient être disposées à prendre des mesures concrètes pour favoriser le développement à faible émission de carbone. Le moment est venu pour le Canada d'en faire autant et de montrer qu'il est disposé à faire partie de la solution!

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