Le ministre de l'Environnement du Canada déclare l'ours blanc comme étant une espèce préoccupante

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Le ministre de l'Environnement du Canada, l'honorable Peter Kent, a déclaré l'ours blanc comme étant une espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril.

« Le Canada abrite les deux tiers de la population mondiale d'ours blancs, et nous avons l'unique responsabilité au chapitre de la conservation de les protéger efficacement, a mentionné le ministre Kent. Notre gouvernement assume son rôle de dirigeant en protégeant cette espèce emblématique. L'inscription de l'ours blanc en vertu de la Loi sur les espèces en péril traduit une importante contribution à la protection de notre environnement et des espèces animales qui l'habitent. »

Conséquemment à cette inscription, un plan de gestion doit être élaboré d'ici trois ans. Il convient de souligner cependant que ce plan n'entraînera aucune interdiction. Le but ultime de ce plan sera l'atténuation des menaces résultant d'activités humaines en vue de radier l'espèce de la Liste des espèces en péril.

Le plan de gestion s'appuiera sur le programme national de conservation de l'ours blanc. Au cours d'une récente réunion tenue à Iqualuit, en octobre, le Canada, de concert avec les États-Unis, la Russie, la Norvège et le Groenland, a présenté son programme national de conservation de l'ours blanc. Ce programme servira de pierre angulaire au plan de gestion. Il visera à illustrer, à renforcer et à uniformiser les mesures de conservation de l'ours blanc en vigueur au Canada.

« À Environnement Canada, notre mission est de protéger l'environnement, a déclaré le ministre Kent. Nous collaborons avec nos partenaires, au pays et à l'étranger, en vue de faire progresser de façon concrète des initiatives qui mèneront à la protection de la santé de notre population, de nos espèces et de notre planète. Nous agissons d'ailleurs en ce sens en inscrivant l'ours blanc à titre d'espèce préoccupante. »

Environnement Canada a tenu des consultations approfondies avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les conseils régionaux de gestion des ressources fauniques, les peuples autochtones et d'autres intervenants. La vaste majorité a soutenu l'inscription de l'espèce. Pour obtenir de l'information à ce sujet, consulter la Partie II de la Gazette du Canada.

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