Le discours du ministre Kent à Durban perturbé par des manifestants

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Six membres de la Délégation de la jeunesse canadienne ont tourné le dos au ministre canadien de l'Environnement, Peter Kent, lors de son discours d'ouverture à la 17e Conférence de l'ONU sur le climat, qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

Des membres de la Délégation de la jeunesse canadienne ont manifesté pendant le discours du ministre canadien de l'Environnement, Peter Kent, à Durban.

Dans son discours, le ministre Kent a réitéré que le gouvernement canadien ne s'engagera pas dans une deuxième phase du protocole de Kyoto, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), préférant plutôt repartir sur de nouvelles bases. M. Kent avait déjà fait part de la position canadienne plus tôt cette semaine.

« Nous avons dit depuis longtemps que nous ne prendrions pas une deuxième période d'engagement dans le protocole de Kyoto. Nous ne bloquerons pas ni ne découragerons ceux qu'ils le font, mais pour le Canada, Kyoto appartient au passé. » — Peter Kent

M. Kent a indiqué que les accords de Cancun étaient plus réalistes et procuraient un meilleur cadre pour faire progresser l'engagement collectif dans la lutte contre les changements climatiques.

Le ministre a fait valoir que les pays qui ont signé les accords de Cancun étaient responsables des trois quarts des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit le double de celles couvertes par Kyoto.

Le gouvernement canadien souhaite militer en faveur d'une nouvelle entente internationale à laquelle participeraient l'ensemble des principaux émetteurs, notamment les États-Unis et certaines économies en émergence, dont la Chine, l'Inde et le Brésil, qui n'ont pas adhéré au protocole de Kyoto.

« Notre position est claire depuis longtemps, nous soutenons un nouvel accord international sur le changement climatique qui incluerait tous les grands émetteurs [de gaz à effet de serre]. »— Peter Kent

Le ministre de l'Environnement estime par ailleurs que le Canada a déjà fait des progrès importants pour atteindre sa cible qui consiste à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 17 % par rapport au niveau de 2005 d'ici 2020, et qu'il entend travailler en partenariat avec les provinces et territoires pour favoriser l'atteinte de cibles nationales.

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