Le secteur forestier est en crise: perte de 1000 emplois depuis une semaine

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« En l'espace d'une semaine seulement, près de 1000 travailleurs dans le secteur forestier ont reçu la mauvaise nouvelle qu'ils perdaient leur emploi. Cette perte de 1000 emplois s'ajoute aux 30 000 déjà perdus depuis six ans. Si l'on tient compte des emplois indirects, c'est plus de 60 000 personnes qui, aujourd'hui, ne travaillent plus dans le secteur forestier. Le gouvernement doit absolument agir et venir en aide à ces personnes qui se retrouvent devant rien, à quelques jours de Noël ».

C'est ce qu'a souligné le député de Roberval et porte-parole de l'opposition officielle en matière de forêts, Denis Trottier, qui se montre particulièrement préoccupé par l'avalanche de mauvaises nouvelles pour le secteur forestier en quelques jours à peine. En effet, depuis la semaine dernière, 600 personnes ont été mises au chômage à Québec (Papiers White Birch) et plus de 300 au Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit 150 à Kénogami (Produits forestiers Résolu) et 165 autres à l'Ascension (Produits forestiers Arbec).

« Depuis six ans, le gouvernement libéral regarde, les bras croisés, la situation de l'industrie forestière se détériorer. Il faut se demander pourquoi il délaisse autant la ressource forestière, renouvelable, pour tout miser dans le secteur minier, pour le faire, de surcroît, à rabais avec des ressources non renouvelables », a ajouté le député de Roberval. « C'est choquant de voir le gouvernement laisser mourir le secteur forestier à petit feu. Il y a un manque évident de volonté politique à soutenir cette industrie qui est au cœur du développement économique de toutes les régions du Québec, martèle-t-il. Il y a un manque de volonté politique d'exiger des emplois et de la transformation en retour de l'exploitation de nos ressources », a ajouté Denis Trottier.

 

DES SOLUTIONS EXISTENT, MAIS LA VOLONTÉ LIBÉRALE N'Y EST PAS

Pour sa part, le Parti Québécois veut redonner un avenir au milieu forestier parce qu'il croit que le bois est une ressource noble, écologique. Cette ressource est renouvelable et peut représenter un fer de lance de l'économie pour le futur du Québec.

« Depuis des années, le Parti Québécois a présenté plusieurs propositions au gouvernement libéral, mais celui-ci refuse systématiquement d'en tenir compte. Nous souhaitons qu'un vaste chantier sylvicole soit déployé, qu'une loi favorisant l'utilisation du bois soit adoptée, que des mesures fiscales soient appliquées et qu'un régime d'épargne-actions forestier soit implanté. À chaque fois, le gouvernement libéral dit non. Ce faisant, il dit non aux 100 000 personnes qui, encore aujourd'hui, travaillent dans le secteur forestier », a déclaré le député.

« Nous avons également demandé que le gouvernement dépose, dès le début de 2012, une stratégie de relance du secteur forestier qui serait notamment fondée sur l'implication des outils d'investissement économique gouvernementaux dans le soutien des entreprises innovantes. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il d'agir? », a conclu Denis Trottier.

 

Source: Gouvernement du Québec

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