Par Marc Lebel-Racine,
Candidat à la maîtrise en études internationales et auxiliaire de recherche à la Chaire de recherche du Canada en droit de l’environnement
Le refrain est bien connu: Plusieurs «gros joueurs» comme le Canada ou les États-Unis ont les mains liées lors des conférences sur les changements climatiques, soit par leur Congrès, soit par leur intérêt national ou encore du fait de l’influence de groupes d’intérêts fortement opposés à des mesures contraignantes face aux dérèglements observés du climat. C’est en réaction à cette problématique que la société civile assume un rôle crucial dans des rencontres de haut niveau comme celle de Durban. Les ONG s’organisent en réseaux afin d’accroître leur impact sur les décideurs et les inciter à s’engager dans une nouvelle période de réduction d’émissions comme celle de Kyoto qui viendra à échéance le 31 décembre 2012 prochain.