La SNAP appuie la fermeture de la rue Gamelin et exige moins de routes dans le parc de la Gatineau

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La Section Vallée de l’Outaouais de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP-VO) appuie sans réserve la décision de la Commission de la capitale nationale (CCN) de fermer un tronçon de 500 mètres de la rue Gamelin qui traverse le parc de la Gatineau. La CCN a conclu une entente en 1983 stipulant que la rue Gamelin serait fermée lorsque les boulevards St.-Raymond et des Allumettières seraient complétés.

Le plan directeur du parc de la Gatineau (2005) donne la priorité de gestion à l’intégrité écologique. Or, la fermeture de ce tronçon va dans le bon sens et la SNAP s’en réjouit étant donné qu’elle aidera à rétablir l’intégrité écologique du parc de la Gatineau.

Le réseau routier traversant le parc comprend 40 kilomètres de promenades et 60 kilomètres de chemins municipaux. Il s’agit de la plus grande menace à l’intégrité écologique du Parc, puisque ces routes entrainent la mortalité faunique et la fragmentation des habitats.

D’une longueur de 500 mètres, le tronçon en question est d’une dimension relativement modeste. Toutefois, la SNAP-VO perçoit cette fermeture comme étant importante puisqu’elle rétablira un espace naturel de 420 acres.

Comme toute route qui traverse le Parc, la rue Gamelin fragmente l’habitat d’un grand nombre de petites espèces animales. Sa fermeture sera favorable aux espèces en péril qui se trouvent dans ce secteur, dont la couleuvre tachetée, la couleuvre d’eau, et la rainette faux-grillon de l’Ouest.

« Depuis le début des années quatre-vingt-dix, le territoire du parc de la Gatineau a subi un retranchement de 1 842 acres, dont 334 acres cédées pour la construction de routes. Or, cette fermeture confirme tout à fait que la CCN prend au sérieux le rétablissement de l’intégrité écologique du Parc », de dire John McDonnell, directeur général de la SNAP-VO.

La SNAP-VO incite la CCN à prendre d’autres mesures audacieuses pour protéger l’intégrité écologique du parc de la Gatineau, conformément à son dernier Plan directeur. Pour s’attaquer au vaste réseau routier qui traverse le Parc, ces mesures devraient comprendre un moratoire sur toute construction de routes, une étude des voies existantes, et l’ouverture de négociations avec les municipalités portant sur d’autres fermetures possibles.

 

Source: SNAP Section Vallée de l’Outaouais

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