Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent accueille favorablement le projet de Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) et il félicite le gouvernement de garder le cap sur ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 20 % sous le niveau de 1990 d’ici 2020.
Le conseil et son regroupement provincial ont déposé un mémoire commun hier qui fait ressortir entre autres que la réduction de la dépendance au pétrole et l’adaptation à l’érosion côtière sont des priorités pour la région.
Dans cet avis, il est aussi demandé que des consultations plus structurées avec audition publique de mémoires ou commission parlementaire aient lieu pour permettre au gouvernement de comprendre les préoccupations du public et d’approfondir sa connaissance de certains enjeux plus complexes. Cette demande a notamment été exprimée lors de la rencontre de consultation tenue à Rimouski le 2 février dernier, organisée par l’AQLPA et le conseil, et à laquelle participait le ministre de l’Environnement du Développement durable et des Parcs, M. Pierre Arcand.
Le conseil salue le maintien d’un objectif clair et ambitieux de réduction de GES, mais souligne que de grands défis attendent encore le gouvernement afin d’atteindre sa cible. Lors d’un récent sondage commandé par le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ) et réalisé par Léger Marketing, il a pu être confirmé que les Québécois sont toujours largement en faveur de la lutte aux changements climatiques. Il révèle d’ailleurs que 80 % d’entre eux vont jusqu’à espérer que le Québec soit parmi les leaders en Amérique du Nord et dans le monde en ce domaine.
Des sujets de préoccupation qui émergent au Bas-Saint-Laurent
Dans la région, le conseil observe un intérêt et une mobilisation accrue ces dernières années pour la production d’énergies plus vertes qui réduisent les émissions de GES et la consommation de pétrole. Cet attrait s’est exprimé avec force lors des activités entourant le Forum régional des Rendez-vous de l’énergie au Bas-Saint-Laurent organisé par le conseil à l’automne 2010.
Également, l'érosion côtière est un des impacts du réchauffement climatique qui est particulièrement ressenti dans la région. Ce phénomène peut perturber gravement les habitats fauniques, les milieux humides, le système routier, les installations portuaires, les propriétés et les infrastructures municipales riveraines. Les citoyens de la région en ont fait cruellement l'expérience, ce qui fait que la lutte au réchauffement et l'adaptation aux changements les interpelle de plus en plus.
Le conseil a donc transmis des commentaires qui reflètent ces sujets de préoccupation du milieu régional, ainsi que d’autres points qui concernent par exemple le transport, l’aménagement du territoire, la construction, la foresterie et la recherche dans un mémoire qui peut être consulté sur son site Internet au www.crebsl.com.
Source: CRE BSL
