Mise en réserve des trois grandes îles de la rivière des Mille-îles: Un peu d’oxygène pour le sud du Québec

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« C’est avec enthousiasme que Nature Québec accueille la mise en réserve des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre, annoncée hier par les ministres Pierre Arcand et Michelle Courchesne. Ce geste du gouvernement est important considérant la valeur écologique de ces trois îles et leur localisation, au cœur de la région métropolitaine de Montréal, là où la pression sur les écosystèmes est l’une des plus fortes ! », souligne Christian Simard, directeur général de Nature Québec.

 

Un premier pas pour le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) !

La protection de ces trois îles de la rivière des Mille-Îles survient au moment où le PMAD est mis à rude épreuve. « Le PMAD s’est fixé comme objectif de protéger 17 % du territoire du Grand Montréal. Il est donc essentiel que des actions concrètes, comme celle qui est réalisée aujourd’hui, voient le jour pour atteindre cette cible », déclare Jean Hubert, coresponsable de la commission Aires protégées de Nature Québec.

Rappelons que la protection de ces trois îles est en grande partie attribuable à la forte mobilisation citoyenne autour de ce projet. « L’association Sauvons nos trois grandes îles de la rivière des Mille-Îles a largement contribué à ce gain en conservation. Plus de 41 000 personnes ont signé leur pétition pour protéger ce patrimoine naturel. Cela démontre l’importance de la participation de la population dans les enjeux de conservation. Nous espérons que d’autres citoyens seront entendus dans des causes similaires, comme dans le cas de la forêt des Hirondelles à Mont-Saint-Bruno », poursuit Jean Hubert.

 

Une stratégie de conservation à définir pour le sud du Québec

Nature Québec déplore toujours le fait qu’aucune stratégie, clairement définie, n’est établie pour mieux protéger les milieux naturels d’intérêts dans le sud du Québec. « En mai 2011, le gouvernement du Québec annonçait les nouvelles orientations stratégiques en matière d’aires protégées. Malheureusement, le sud du Québec était laissé pour compte, sans aucun objectif fixé. La conservation des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre est encourageante, mais nous souhaitons que ce geste s’inscrive dans une vision d’ensemble. Il faut plus d’aires protégées dans le sud du Québec et il faut travailler ensemble pour définir les moyens d’y parvenir », de conclure Christian Simard.

 

Source: Nature Québec

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