Protection des trois grandes îles : « Où sont les gestes concrets des députés libéraux? » demande le PQ

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Scott McKay, député de L’Assomption et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement, de développement durable et de parcs, déplore l’immobilisme des députés libéraux de Laval dans le dossier de la protection des îles de l’archipel Saint-François situées dans la rivière des Mille-Îles (Laval). « Où sont les gestes concrets depuis leurs belles promesses de 2008? » demande le député McKay. Ce dernier s’inquiète du projet de loi libéral sur l’aménagement durable et l’urbanisme (projet de loi 47), qui prévoit de retirer aux citoyens le droit au référendum. Déposé en décembre dernier, ce projet de loi devrait être étudié rapidement à la reprise des travaux parlementaires.

Les citoyens qui plaident depuis 20 ans en faveur de la protection des trois grandes îles disposent de l’appui du Parti Québécois. Cette semaine, l’organisme Sauvons nos trois grandes îles de la rivière des Mille-Îles, dont le projet de parc est soutenu par plus de 41 000 citoyens, note avec regret que le rêve de voir les trois grandes îles protégées n’est toujours pas réalisé.

Lors de la campagne électorale de 2008, les députés libéraux, Mme la ministre Michèle Courchesne en tête, prenaient l’engagement ferme de faire de la protection de ces îles la priorité de leur mandat actuel. « Depuis ce temps, on finance des études. Au ministère de l’Environnement, le ministre a probablement formé un comité de fonctionnaires. Tout ce que l’on sait avec certitude, c’est qu’aucun geste réel de protection n’a encore été posé par ce gouvernement. Pourquoi les libéraux se traînent-ils ainsi les pieds dans ce dossier? » demande le porte-parole du Parti Québécois.

« Alors que tous sont en droit de s’attendre à ce que l’on agisse concrètement en vue de l’acquisition des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre, nous constatons qu’elles sont plus que jamais en péril », analyse Scott McKay. « Le projet de loi 47 propose la mise en place de ‘ zones franches ‘ pour lesquelles les citoyens perdront leur droit au référendum, précise-t-il. Or, c’est ce droit au référendum qui, jusqu’ici, a protégé l’île Saint-Joseph. »

« D’un côté, les libéraux ne font aucunement avancer le dossier et, pire, ils prévoient retirer le droit au référendum citoyen. De l’autre, les caquistes ne croient tout simplement pas à la protection des espaces naturels. Les citoyens de Laval pourront continuer à compter sur l’appui du Parti Québécois pour leur assurer un environnement sain et sécuritaire. Au PQ, nous croyons aux avantages d’un Québec bleu et vert », affirme le député Scott McKay.

 

Source: Bureau de Scott McKay

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