Biomasse forestière: une avenue des plus prometteuses pour le développement des communautés

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La Fédération Québécoise des Municipalités (FQM) salue la publication d’une étude indépendante qui vient confirmer l’important potentiel de développement que représente la biomasse forestière pour les communautés.

L’Évaluation économique de la filière de la biomasse destinée aux projets de chaufferie, commandée par la Fédération québécoise des coopératives forestières, vient confirmer le bien-fondé des représentations de la FQM, laquelle constate déjà les impacts économiques positifs des projets de biomasse forestière pour les municipalités qui ont fait figure de pionnières en se lançant dans cette voie innovante.

« La biomasse permet une utilisation maximale de la ressource forestière, ce qui est tout à fait novateur dans le cadre de cette filière énergétique écoresponsable et créatrice d’emplois. De plus, les résultats du travail conjoint des coopératives forestières et des élus locaux témoignent de l’aspect fédérateur de cette approche. Le potentiel démontré dans cette étude est porteur d’avenir pour le développement de l’ensemble du territoire québécois », lance M. Arnaud Warolin, préfet de la MRC de Témiscamingue.

Les conclusions de cette étude rejoignent également celles du rapport du groupe de travail sur le milieu rural comme producteur d’énergie, dont la FQM a été un acteur majeur. Le rapport identifiait justement le secteur des énergies renouvelables comme une avenue importante de développement et de diversification économique pour les communautés dans un contexte de hausse du prix du pétrole.

Pour la FQM, il est clair que la biomasse forestière devra faire partie de la stratégie industrielle pour le secteur forestier promise par le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, M. Clément Gignac, pour le mois de mai prochain.

« Nous avons là une opportunité unique de redonner un souffle à des municipalités et à des régions entières, fortement touchées par la crise forestière, dans une approche de développement durable. Il est temps de passer à l’action », conclut M. Warolin.

 

Source: Fédération Québécoise des Municipalités

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