Fertilisation des cultures québécoises : nouvelle structure de gourvernance pour doter les agriculteurs et les agronomes du Québec d'outils de référence actualisés

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Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministre responsable des régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et député d'Abitibi-Est, M. Pierre Corbeil, est heureux d'annoncer la mise en œuvre d'un plan de révision des grilles de référence en matière de fertilisation des cultures. Plus précisément, ce plan comprend une nouvelle structure de gouvernance dirigée par le Ministère, une accélération du processus de révision des grilles de référence et une planification à long terme des interventions pour l'ensemble des cultures prioritaires du Québec.

« Cette révision est nécessaire pour doter les producteurs et les agronomes d'outils de référence actualisés et adaptés aux conditions de culture au Québec. À terme, cette démarche permettra d'obtenir de meilleurs rendements, en tenant compte des considérations économiques et environnementales, et ce, dans une perspective d'agriculture durable », a précisé M. Corbeil.

Au cours des dernières décennies, les conditions de production ont évolué et cela entraîne d'importantes modifications en ce qui concerne les recommandations sur ce chapitre. « Qu'on parle de développement de cultivars plus efficaces, de nouveaux modes de gestion des cultures ou de variations climatiques, une chose est certaine, c'est que le rythme de la révision des besoins des cultures n'a pas suivi cette évolution », a ajouté le ministre.

Les récents résultats découlant du Programme de soutien aux essais de fertilisation des cultures maraîchères (2008-2013) ont conduit à l'optimisation des doses de phosphore et d'azote à l'égard d'une dizaine de cultures. Ces résultats, ainsi que les conseils agronomiques qui en découlent, entraînent de meilleurs bénéfices financiers pour les exploitations agricoles, car une utilisation optimale des engrais a une incidence directe sur les coûts d'exploitation, sur les rendements et sur la qualité des produits. Il s'ensuit également, pour la société québécoise, des gains d'ordre environnemental qui se traduisent par une réduction des risques de perte d'éléments fertilisants grâce à l'utilisation de la bonne dose au bon moment.

« Tout en nourrissant la synergie entre les chercheurs et les autres acteurs du secteur agricole, et ce, dans le respect des champs de compétence et de spécialisation de chacun, la nouvelle structure de gouvernance permettra de centraliser les données issues des résultats d'essais assurant ainsi la pérennité et la diffusion appropriée de celles-ci », a conclu le ministre.

Mentionnons qu'une première rencontre a eu lieu, le 20 mars dernier. Elle avait notamment pour objet de réunir les membres des nouveaux comités et de leur présenter un document d'orientation définissant les rôles et les responsabilités de ces comités.

 

Source: Gouvernement du Québec

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