La fondation désire maintenir le patrimoine naturel de la montagne et de son bassin versant

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Depuis 15 ans, la Fondation du Mont-Saint-Bruno s’efforce d’étendre à l’extérieur du parc national du Mont-Saint-Bruno les bienfaits de ses milieux naturels. Elle désire sensibiliser la population aux services que lui fournissent des écosystèmes comme: des boisés, des ruisseaux et des milieux humides. Certains ont été reconnus par l’agglomération de Longueuil, qui, en 2005, a caractérisé sur son territoire tous les milieux naturels de grande valeur et a recommandé leur protection dans un ‘Plan de conservation et de gestion des milieux naturels’. Ce plan vient de recevoir l’aval de la Communauté métropolitaine de Montréal, qui dans son Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) fixe la limite des boisés à conserver à 17% alors qu’ils ne couvrent déjà que 19% du territoire et que la norme mondiale est à 30%. Le plan de Longueuil n’avait cependant pas été immédiatement accepté par tous les arrondissements. Dans celui de Saint-Bruno il proposait de conserver quatre écosystèmes: la tourbière de Saint-Bruno, des marais près de Niquet, un boisé adjacent à Carignan et le parc du mont St-Bruno et les boisés adjacents. Il a été présenté à des citoyens en 2005 et aux élus en 2008 via un rapport du Centre d’information sur l’environnement de Longueuil, le ‘Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie’.

Depuis plusieurs années déjà, les municipalités, de même que les propriétaires fonciers qui souhaitent assurer la conservation des milieux naturels sur leur territoire jouissent d'un ensemble d'instruments juridiques qui n'obligent point l'expropriation ou autres contraintes pour les citoyens. Dans ce cadre, la Fondation a toujours travaillé avec tous les acteurs pour faire connaître ces moyens et trouver des solutions qui puissent permettre à l’ensemble de population de mieux préserver son patrimoine naturel de même que les nombreux services qui en découle. En 2005, dans le projet du Corridor forestier du Mont-Saint-Bruno, elle a entrepris, en partenariat avec Nature-Action Québec, une démarche proposant diverses options de conservation des milieux naturels, de la déclaration d’intention à la donation. Des centaines d’hectares ont ainsi pu être protégés. Des dizaines d’hectares l’ont même été à perpétuité grâce à des acquisitions, dont une seule se situait dans un secteur boisé adjacent au parc national du mont Saint-Bruno, situé à Sainte-Julie et appelé ‘le bois de Saint-Bruno’. Or, en raison des pressions de développement qui se font de plus en plus pressantes près de la montagne, la Fondation a décidé en 2012 de concentrer ses efforts de conservation sur le Mont-Saint-Bruno et son bassin versant. Elle vise avant tout à maintenir la biodiversité de ce territoire plus restreint par une meilleure connaissance de ses écosystèmes et par plus d’options de conservation. Son premier objectif est d’impliquer la population en l’informant du rôle crucial de la conservation comme un outil de développement économique durable et socialement responsable. Tous les intervenants pourront alors faire un arbitrage éclairé entre les gains et les pertes des projets d’urbanisation tout en respectant la vision de la CMM. Afin de bâtir ensemble un avenir meilleur, la Fondation vous invite à joindre ses rangs.

 

Source: Fondation du Mont-Saint-Bruno

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