Bilan de la première Politique québécoise du transport collectif

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Image: thephotoholic / FreeDigitalPhotos.net

Hausses marquées de l'achalandage, augmentation significative du nombre d'heures de services et de kilomètres parcourus : l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) a dévoilé un bilan très positif de la première Politique québécoise du transport collectif 2006 – 2011. Les dirigeants des neuf sociétés de transport en commun, membres de l'ATUQ, ont participé à cette annonce dans le cadre d'une première journée de sensibilisation au transport en commun à l'Assemblée nationale du Québec.

Depuis l'entrée en vigueur de la Politique, les sociétés de transport en commun ont bonifié leur offre de services afin d'attirer une nouvelle clientèle et pour faire du transport en commun une alternative de choix à l'automobile.

Entre 2006 et 2011, l'achalandage a augmenté de 11 %. Il s'agit de 54 millions de déplacements supplémentaires. La cible de 8 %, identifiée dans la Politique, a été largement dépassée. Les sociétés de transport ont aussi dépassé les objectifs gouvernementaux quant à l'augmentation de l'offre de services, lesquels étaient de 16 %. Elles ont offert 19 % de plus d'heures de services sur les réseaux de transport par autobus. Enfin, le nombre de kilomètres parcourus en autobus et en métro a augmenté de 23 %.

« Les sociétés de transport en commun ont attiré une nouvelle clientèle en investissant massivement pour offrir un service de meilleure qualité, plus fiable, plus confortable et plus rapide. Elles ont amélioré l'accessibilité à leur réseau pour que le transport en commun devienne une alternative attrayante à l'auto et pour que le plus grand nombre possible de citoyens puisse avoir accès au service. Il s'agit ici d'une excellente nouvelle pour la société québécoise. », a précisé Monsieur Jean-Jacques Beldié, président de l'ATUQ.

L’ATUQ précise cependant ces efforts seront vains si on ne peut garantir un financement dédié, indexé, récurrent et suffisant pour soutenir cette croissance au cours des prochaines années. Selon l’Association, le cadre financier de la nouvelle Politique québécoise de la mobilité durable, qui devrait entrer en vigueur en 2013, devra refléter ces réalités.

 

Source: Union des municipalités du Québec

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