Poursuite de la mission d’Écotech Québec au Danemark

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Au Danemark, il existe 720 entreprises en technologies propres, fournissant de l’emploi à environ 60 000 personnes. De plus, quelque 46 centres de recherche fourmillent dans sept parcs technologiques. N’oubliez pas que la superficie du Danemark représente à peine 2,58 % de celle du Québec, avec 5,5 millions d’habitants.

Mardi, la délégation d’Écotech Québec s’arrêtait pour une visite chez la firme Groupe Solum, dans la ville de Hedehusene, à quelques heures de Copenhague.  Nous avons découvert un des centres de compostage, peu nombreux au Danemark,  car la valorisation énergétique des déchets y est privilégiée.  Ou plutôt y était privilégiée.  Car maintenant, avec le nouveau gouvernement, les efforts visant la récupération et le recyclage sont plus concrets.

Ainsi, l’expertise que nous détenons au Québec en gestion de matières résiduelles pourrait servir de levier pour créer des projets et partenariats avec les Danois.

Selon un membre de la délégation d’Écotech Québec, Richard Painchaud, président et chef de la direction d’Innoventé – une entreprise de production d’électricité à partir de déchets organiques- , « plusieurs opportunités se présentent à nous au Danemark, car les Danois ont l’objectif d’éliminer le charbon et le gaz naturel pour les remplacer par de la biomasse ». 

 

Une grappe des technologies propres

Sachez que la capitale, Copenhague, peut compter sur une grappe des technologies propres pour propulser les entreprises innovantes.  Le Copenhagen Cleantech Cluster a vu le jour à la fin 2009, presqu’en même temps qu’Écotech Québec. Cette démarche a été initiée entre autres par la ville de Copenhague et son agence de développement économique Copenhagen Capacity.  Le budget de cette grappe est d’environ 5 M$CAN par an pour les 5 premières années et ce, financé à 50% par l’Union Européenne et l’autre moitié par la région et les partenaires.

Toute une différence avec les ressources de notre grappe au Québec !

 

Beau temps, mauvais temps, en vélo !

Ce qui est intéressant de constater c’est qu’aujourd’hui, près de 40% des citoyens de la ville de Copenhague utilisent leur vélo pour leurs déplacements quotidiens.  L’ambition de la Ville est d’atteindre que 50% des déplacements soient en vélo d’ici 2015. Copenhague dispose un réseau de plus de 300 km de pistes cyclables.

Le vélo n'est pas seulement un moyen de transport, c'est une philosophie, le symbole d’un urbanisme moderne et durable. La circulation automobile est réduite et les réseaux de transport public fonctionnent à l'hydrogène et les véhicules électriques sont en plein essor.

 

Capitale verte

Ce n’est pas tout.Copenhague a été sélectionnée parmi 18 villes candidates pour la phase finale du concours de la Capitale verte de l'Europe 2014.  Elle a été retenue par un groupe d'experts indépendants qui a évalué les candidatures sur la base de 12 critères: contribution locale au changement climatique mondial, transport local, espaces verts urbains intégrant l'utilisation durable des sols, nature et biodiversité, qualité de l'air ambiant, pollution sonore, production et gestion des déchets, consommation de l'eau, traitement des eaux usées, éco-innovation et emploi durable, gestion de l'environnement par les autorités locales et enfin performance énergétique.

La Capitale verte de l’Europe 2014 sera choisie le 29 juin prochain.

 

En route vers la Finlande

Nous quittons Copenhague pour Helsinki afin de découvrir les technologies propres de la Finlande et assister au Nordic Cleantech Open, une compétition pour l’ensemble des pays nordiques.  Les entreprises en technologies propres ayant le plus de potentiel y seront alors honorées.

 

Source: Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec

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