Réunis à l'occasion de l'inauguration du nouveau centre de tri Tricentris à Gatineau, le président et chef de la direction de la SAQ, monsieur Philippe Duval, ainsi que le directeur général de Tricentris, monsieur Frédéric Potvin, ont annoncé un investissement conjoint de 500 000 $ ayant permis l'achat, l'installation et l'évaluation d'un système novateur pour le traitement du verre. Le projet, une première au Canada, permettra la soustraction des particules fines de verre dès le début du procédé de triage des matières en centre de tri et évitera du même coup la contamination des autres matières récupérées par la collecte sélective.
Cette annonce a réjoui le président et chef de la direction de Cascades, monsieur Alain Lemaire, ainsi que le ministre responsable de la région de l'Outaouais, ministre délégué aux Transports et député de Papineau, monsieur Norman MacMillan, et le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, monsieur Pierre Arcand, tous trois également présents à l'événement.
Une solution québécoise
Le directeur général de Tricentris s'est dit heureux du partenariat avec la SAQ et de la confiance témoignée envers son organisation, qui traite dans ses différents centres quelque 25 % de toutes les matières récupérées au Québec. « Nous avons investi 10 M$ à Gatineau et nous sommes heureux d'y accueillir une nouvelle technologie et d'offrir un centre de tri résolument tourné vers l'avenir. Cette dernière acquisition nous permettra de traiter mieux le verre, mais également l'ensemble des matières. »
Conçu par l'entreprise québécoise Machinex, située à Plessisville, le nouvel équipement révolutionne la configuration de la chaîne de triage des matières et répond à une carence technologique maintes fois observée.
Déjà utilisée avec succès par des centres de tri à San Francisco et à Londres, l'innovation québécoise devrait permettre rapidement à Tricentris d'enregistrer des résultats positifs. En effet, après seulement quelques semaines de rodage, 96 % du verre est retiré dès le début de la chaîne. Combiné au travail des autres équipements, la présence du verre dans les fibres devrait dans le futur se limiter à moins de 1 %.
Un renforcement de la collecte sélective
Le projet s'inscrit en droite ligne avec l'engagement de la SAQ envers le système de collecte sélective et un souci constant de la valorisation du verre, laquelle passe inévitablement par son traitement efficace en centre de tri. « Plus de 94 % des contenants de la SAQ achetés par les ménages québécois sont déposés dans le bac bleu et envoyés dans les centres de tri chaque année. Il s'agit là de l'un des grands succès du système de collecte sélective. Aujourd'hui, nous posons un geste de plus dans la chaîne du verre en souhaitant améliorer la qualité du produit fini des centres de tri », a mentionné le président et chef de la direction de la société d'État.
Une vérification des résultats effectuée par Cascades
Les résultats du projet conçu par la SAQ et Tricentris ne sont pas sans intérêt pour les papetières du Québec. Le président et chef de la direction de Cascades, monsieur Alain Lemaire, a expliqué les raisons ayant poussé son entreprise à accepter de joindre le projet : « Cascades, première consommatrice de vieux papiers au Canada, ne peut qu'encourager cette initiative. Parce qu'elle assurera une meilleure qualité du contenu des ballots recueillis, la nouvelle technologie permettra d'éviter l'usure prématurée de nos équipements et facilitera ainsi le traitement local de ce que l'on appelle « la forêt urbaine ». »
Des efforts soulignés par le ministre Arcand
Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, monsieur Pierre Arcand, a conclu en soulignant le sérieux et la crédibilité de la démarche entreprise par la SAQ, Tricentris et Cascades. Il a soutenu que la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles vise entre autres à responsabiliser l'ensemble des acteurs concernés. « À titre de société d'État, la SAQ démontre tout son désir de bâtir avec nous une économie verte. Soucieuse de l'empreinte écologique des contenants qu'elle met en marché, elle a multiplié au cours des dernières années les investissements afin de favoriser une seconde vie au verre. Aujourd'hui, nous pouvons entrevoir de nouvelles retombées positives avec la réalisation de ce projet à haute valeur ajoutée. »
Source: Gouvernement du Québec
