Suite au dépôt des recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur l’implantation des centres de recyclage des matières organiques au sein de l’agglomération montréalaise, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) considère que le rapport de l’OCPM met de l’avant plusieurs recommandations essentielles mais tient surtout à rappeler que l’agglomération doit, et ce dès maintenant, entamer le processus menant rapidement à la mise en marche de l’ensemble des sites de recyclage de la matière organique sur l’île de Montréal. Selon le CRE-Montréal, l’agglomération n’a pas le luxe de prendre tout son temps.
Seulement 10 % des matières résiduelles organiques des citoyens montréalais sont récupérées
Le traitement des résidus organiques de toute l’ile de Montréal est urgent. A Montréal, les matières résiduelles organiques constituent 40 % du sac à ordure mais seulement 10 % de ces matières générées par les citoyens de l’île sont récupérées. Cependant, la nouvelle Politique
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québécoise de gestion des matières résiduelles a pour objectif d’en détourner 60 des sites d’enfouissement d’ici 2015. Montréal doit donc agir rapidement afin d’atteindre cet objectif fixé dans son Plan directeur de gestion des matières résiduelles (PDGMR).
Les sites d’enfouissements, tous situés à l’extérieur de l’île, reçoivent donc actuellement la grande majorité de ces matières organiques ce qui participe substantiellement au fait que ces sites se remplissent très vite, menant à des demandes répétées d’agrandissement. Il est par conséquent nécessaire d’agir vite, l’agglomération ayant déjà pris du retard. Rappelons que la matière organique, enfouie et de fait se décomposant, cause deux problématiques environnementales considérables soit l’acidification du milieu par lixiviation et le rejet dans l’atmosphère d’importantes quantités de méthane
83% des Montréalais en faveur de la collecte à domicile des matières organiques
Selon un sondage omnibus effectué en 2008 pour le CRE-Montréal, il ressort clairement que la population est prête à participer activement à la collecte des matières organiques, pour peu que le service soit offert. Or, ce n’est le cas que pour quelques villes liées et certaines portions de rues dans quelques arrondissements. La raison en est simple : il n’existe pas suffisamment de lieux de recyclage de ces matières ; d’où l’importance de construire des infrastructures pour le permettre. Les usines de biométhanisation et de compostage prévues sur le territoire de l’agglomération visent à répondre à ce besoin.
Le territoire exige plusieurs sites de recyclage des matières organiques
Selon le CRE-Montréal, par souci d’équité territoriale et de potentiel de traitement, l’agglomération doit absolument confirmer le plus rapidement possible un nouveau site dans le secteur de l’Ouest et s’assurer que l’acquisition du site de LaSalle se réalise aussi rapidement. Le CRE-Montréal rappelle que pour atteindre les objectifs du projet la mise en œuvre de l’ensemble des sites doit avoir lieu d’une manière la plus simultanée possible.
Source: CRE Montréal
