Hydro-Québec est mis en demeure de retirer ses nouveaux compteurs!

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Lors d'une conférence de presse tenue à Montéral le 18 mai 2012 à 10h, des citoyens ont mis en demeure Hydro-Québec de retirer les compteurs émetteurs de radiofréquences de marque Focus Landis-Gyr et Itron de leurs domiciles. Ils ont profité de l'occasion pour expliquer leur démarche et témoigner de leur situation ainsi que des maux occasionnés par les compteurs qui leur ont été imposés.

Certains souffrent déjà d’hypersensibilité électromagnétique, d’autres éprouvent différents symptômes depuis que les compteurs émetteurs de radiofréquences sont présents à leur domicile et d'autres exigeront le retrait par principe de précaution.

Voici leurs principaux arguments:

  • La Commission canadienne des droits de la personne reconnaît officiellement depuis 2007 l’hypersensibilité environnementale (qui englobe l'hypersensibilité électromagnétique) comme étant une déficience.  Non seulement toute forme de discrimination fondée sur une déficience est interdite, mais la Commission reconnaît que les personnes hypersensibles à l’environnement ont droit à des mesures d’adaptation en vertu de la loi et que les fournisseurs de services, tels qu’Hydro-Québec se doivent d’adopter des stratégies permettant de réduire ou d’éliminer les déclencheurs dans l'environnement.   De plus, le fait d’imposer une technologie susceptible de causer une panoplie de symptômes enlève aux personnes électrosensibles le seul refuge qui leur reste et brime hors de tout doute le droit à la jouissance paisible du domicile qui est protégé par l’article 6 de la Charte des droits et libertés de la personne (L.R.Q., chapitre C-12).

 

  • Hydro-Québec enfreint notamment la Loi sur la qualité de l’environnement (L.R.Q., chapitre Q-2) en imposant la présence de compteurs émetteurs de radiofréquences. Cette loi confirme à l’article 1, alinéa 5, qu’une radiation est considérée comme étant un contaminant. À l’article 20 de la même loi, sous la rubrique PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT, il est strictement prohibé de procéder à l’émission, au dépôt, au dégagement ou au rejet de tout contaminant dont la présence est "susceptible" de porter atteinte à la vie, la santé, à la sécurité, au bien-être, ou au confort de l’être humain, de causer du dommage ou de porter autrement préjudice à la qualité du sol, à la végétation, à la faune ou aux biens.   Plusieurs personnes rapportent souffrir de problèmes de santé débilitants depuis l’installation d’un compteur-émetteur de radiofréquences à leur domicile.

 

  • Hydro-Québec contrevient aussi à l'article 7 qui stipule que « la demeure est inviolable » et à l'article 8 qui garantit que « nul ne peut pénétrer chez autrui ni y prendre quoi que ce soit sans son consentement exprès ou tacite » de la Charte des droits et libertés de la personne (L.R.Q., chapitre C-12).  Plusieurs  personnes sont aux prises avec un compteur-émetteur de radiofréquences sans avoir donné leur consentement.

Rappelons que les 3.8 millions de compteurs intelligents qu’Hydro-Québec envisage installer sont les mêmes que ceux implantés en Californie. Les plaintes de troubles de santé sont si nombreuses et les récentes découvertes scientifiques si accablantes, que le comté de Santa Cruz a imposé un moratoire.

Au Québec, il est important de souligner que le projet d'implantation des compteurs de nouvelle génération n'a pas encore été approuvé.  En raison des faits rapportés dans ce communiqué, la seule solution sécuritaire pour tous les citoyens du Québec consiste à appliquer le principe de précaution en refusant totalement le projet R-3770 de lecture à distance d'Hydro-Québec et en procédant au retrait des compteurs-émetteurs de radiofréquences déjà en place.

 

Source: Villeray Refuse

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