100 000 $ pour la préservation et la valorisation de la biodiversité

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Le président du Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA), M. Guy Lessard, le président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec (FFQ), M. André Martin et le président du Regroupement pour la protection du Grand lac Saint-François (RPGLSF), M. René Charest, sont heureux d’annoncer le lancement d’un projet de préservation et de valorisation de la biodiversité du Grand lac Saint-François (GLSF) visant particulièrement la protection de l’habitat des espèces de poisson d’intérêt sportif.

« Ce projet permettra non seulement de répondre aux préoccupations associées à la préservation de la biodiversité, mais également de fournir des éclaircissements et des pistes d'action concrètes dans une optique de développement durable à l'échelle locale et régionale » a fait valoir le président du CRECA, M. Guy Lessard, promoteur du projet.

C’est dans ce contexte que la Fondation de la faune du Québec a confirmé une contribution financière de 50 000 $ pour la réalisation de ce projet, à laquelle s’ajoute une contribution équivalente du milieu, pour un projet évalué à 100 000 $.

Selon M. René Charest, président du RPGLSF, « le Grand lac Saint-François (GLSF), dont la moitié des berges se trouvent à l’intérieur du parc national de Frontenac, représente un écosystème qui supporte une riche biodiversité. Plus particulièrement, on y compte près d’une quarantaine d’espèces de poissons, dont plusieurs d’intérêt pour la pêche sportive (doré jaune, ouananiche, perchaude, etc.). De plus, les herbiers aquatiques abondants et les milieux naturels riverains offrent des lieux de reproduction, d’alimentation et de refuge pour plusieurs autres espèces aquatiques et semi-aquatiques (herpetofaune, avifaune, ichtyofaune, etc). »

« Les grands plans d’eau comme le Grand lac Saint-François sont très importants pour la faune.  Ce sont des milieux complexes et souvent très utilisés par l’Homme. Il faut donc bien les connaître avant d’entreprendre des interventions si l’on veut vraiment améliorer leur potentiel pour la pêche ou pour préserver leur diversité biologique », de préciser M. André Martin, président-directeur général de la Fondation de la faune.

En synthèse, le projet permettra d'identifier clairement les enjeux environnementaux associés au GLSF, tout en étant axé sur la mise en valeur de la biodiversité, l'exploitation responsable des ressources halieutiques et le développement de l'écotourisme. Il favorisera également la pérennité des populations de poissons, notamment celles d'intérêt sportif, en tenant compte des particularités biophysiques du GLSF. De plus, il permettra de protéger la biodiversité en assurant le maintien et l’amélioration des habitats les plus sensibles aux impacts, notamment les effets environnementaux perceptibles en milieu riverain.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan d’intervention en développement durable au Grand lac Saint-François auquel les conférences régionales des élu(e)s (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches et de l’Estrie, les municipalités riveraines, l’Association des riverains du Grand lac Saint-François, le parc national de Frontenac (Sépaq), le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF) et le CRECA contribuent financièrement à la coordination de la mise en œuvre. Pour plus d’information sur le plan d’intervention, consultez le site Web : http://www.creca.qc.ca/axes-thematiques/eau/docs/Rapport_final_GLSF.pdf

 

Source: CRECA

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