Pierre Arcand annonce une aide financière de 120 000 $ à l'INRS pour la modélisation de l'estuaire du Saint-Laurent

0

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Pierre Arcand, a annoncé aujourd'hui qu'une aide financière de 120 000 $ est accordée à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) pour la réalisation d'un projet du Groupe de recherche et d'étude en écohydraulique numérique de l'INRS sur la modélisation de l'estuaire du Saint-Laurent.

« Ce projet permettra d'accroître notre compréhension du système complexe que représente le Saint-Laurent. Nous serons ainsi plus à même d'assurer la pérennité de ses usages et sa mise en valeur dans le cadre d'une saine gouvernance de nos ressources en eau. L'expertise déployée dans le cadre de ce projet nous aidera à mener encore plus loin notre engagement envers la protection du fleuve », a déclaré le ministre Arcand.

Grâce à l'aide financière annoncée aujourd'hui, le Groupe de recherche pourra compléter un modèle numérique du secteur à marées du fleuve Saint-Laurent en recueillant des données manquantes dans le secteur de Trois-Rivières à Montmagny. Ce modèle permettra d'évaluer les niveaux d'eau et les vitesses du courant à différents endroits, tout en tenant compte en continu des changements de débits. Il sera ainsi plus facile d'évaluer les impacts de certaines activités sur le milieu hydrique, comme le rejet des eaux usées et l'aménagement des rives. Des relevés aériens par LIDAR – une technologie de pointe de télédétection basée sur l'analyse des propriétés d'une lumière laser renvoyée vers son émetteur – seront utilisés pour amasser les données manquantes.

« La validation méthodique de ce modèle, qui se trouve à la base de nombreuses recherches scientifiques, aura des conséquences positives sur plusieurs autres initiatives. Par exemple, le modèle numérique de l'estuaire fluvial du Saint-Laurent, que l'INRS-ETE développe actuellement en partenariat avec Environnement Canada, repose en effet sur le modèle numérique du secteur à marées du fleuve. Nous pourrons également mieux définir la nature des berges, des estrans, des battures et des hauts-fonds, qui sont des zones extrêmement dynamiques et importantes tant pour la faune et la flore que pour les utilisations humaines », ont déclaré Yves Secretan, professeur à l'INRS-ETE et directeur du Groupe de recherche et d'étude en écohydraulique numérique, et Alain Soucy, professeur honoraire à l'INRS-ETE.

« L'implication de partenaires rigoureux comme l'INRS contribue au développement d'outils d'aide à la décision, une mesure qui sera mise en œuvre dans le cadre du programme de prévision numérique environnementale du Saint-Laurent, un nouveau volet du Plan d'action Saint-Laurent 2011-2026. Grâce au modèle validé, nous pourrons analyser des scénarios d'implantation d'ouvrages et conduire des études d'impact. Nous disposerons de données scientifiques fiables et récentes pour adapter nos politiques et nous préparer à répondre à de nouvelles réalités environnementales », a conclu M. Arcand.

 

Source: Gouvernement du Québec

Partager.

Répondre