Les résultats du mandat d’analyse confié par la Ville de Repentigny à un expert de l’École de technologie supérieure (ÉTS) en février dernier pour calculer la puissance de radiofréquence des antennes de télécommunication sises sur son territoire auraient démontré que celles-ci émettent bien en deçà des normes édictées par Santé Canada.
Réalisée par Monsieur François Gagnon, ingénieur, titulaire de la chaire de recherche industrielle CRSNG-Ultra Électronique SCT en communication sans fil d’urgence et tactique de haute performance de l’ÉTS, cette analyse confirmerait notamment que la tour du parc Larochelle émet des émissions qui sont 378 fois moins puissantes que la norme édictée au « Code de sécurité 6 » de Santé Canada.
Quant aux autres tours, situées dans les parcs de la ville, ladite étude montrerait que leur puissance de radiofréquence sont 1000 fois moins élevée que la norme établie par Santé Canada.
« Quoi qu’il en soit, les citoyens habitant à proximité du parc Larochelle peuvent être rassurés. Nous nous sommes engagés à démanteler l’antenne du parc Larochelle et nous allons le faire. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le MTQ pour l’utilisation des emprises et des bretelles d’accès de l’autoroute 40 », a mentionné Chantal Deschamps, mairesse de Repentigny.
Rappelons que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a elle aussi été interpellée, car, à l’instar de Repentigny, plusieurs autres villes sont préoccupées par l’explosion de la téléphonie mobile et la croissance des entreprises qui souhaitent étendre leur couverture ce qui, inévitablement, amène une multiplication des antennes à proximité de lieux publics ou de secteurs d’habitation. À cet égard, l’UMQ s’est engagée à accompagner les municipalités dans leurs démarches.
Source: UMQ
