La rameuse océanique MYLÈNE PAQUETTE multiplie les épreuves pour se préparer à son défi ultime : la traversée en mai 2013 de l’Atlantique Nord à la rame et en solitaire

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Avant de s’attaquer à l’Atlantique du Nord au printemps2013, Mylène Paquette, rameuse océanique bien connue du milieu, participera d’abord, les 19 et 20 juillet 2012, à la toute première Coupe Ambassadeurs organisée par Voile Internationale Québec dans le cadre de la Transat Québec Saint- Malo. Elle sera de l’équipe de Ché Bourgault de Saint-Jean-Port-Joli, dont le F-30 Coquimbo se mesurera aux autres catamarans haute performance engagés dans cette compétition amicale sur le fleuve Saint-Laurent, juste en face de Québec.

Puis, le 23 juillet 2012, Mylène se rendra en France, plus précisément à Noirmoutier-en- l’Île, d’où elle partira quelques jours plus tard avec trois autres équipiers à la rencontre de l’océan à bord du voilier Namasté. Six semaines sur les eaux froides et tumultueuses du nord de l’Atlantique pendant lesquelles elle naviguera de la France au Groenland, passant ensuite par le détroit de Belle-Isle entre le Labrador et Terre-Neuve pour finalement accoster au Québec à Saint-Jean-Port-Joli. « Ce voyage me permettra de mieux connaitre le Nord de l’Atlantique et ses conditions difficiles et de me préparer de façon optimale à ma prochaine traversée en solitaire. Ce voyage est une nouvelle occasion de parfaire mes aptitudes de navigatrice », explique Mylène.

 

L’océan Atlantique à la rame, sans moteur ni voile

Mylène Paquette parcourra, cette fois en solitaire, les 2700 milles nautiques (5000 km) qui séparent les Îles-de-la-Madeleine au Québec, de la Bretagne en France. Une centaine de jours, un million de coups de rame, une bonne dose de courage et de persévérance seront nécessaires à cette femme hors du commun pour venir à bout de l’océan Atlantique. Déjà, elle a réalisé une première expérience en solitaire sur un parcours de 1200 km qui l’a menée de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine au cours de l’été 2011.

Mylène Paquette cache difficilement son enthousiasme quand elle parle de sa prochaine aventure : « Ce sera sans aucun doute la chose la plus grandiose que j’aurai accomplie jusqu’à aujourd’hui et je sais que j’ai la détermination pour y parvenir. Je veux aussi partager cette merveilleuse aventure avec le public afin de générer un sentiment d’appartenance face à l’océan. »

Après avoir été, en 2010, la première Québécoise de l'histoire à traverser à la rame l'océan Atlantique Sud en équipage,Tout au long du parcours, qui débutera en mai 2013, elle partagera son aventure avec le public au moyen du web et des réseaux sociaux. Photos, vidéos, billets de blogue et interventions médiatiques marqueront les différentes étapes de son périple. Elle pourra ainsi faire rayonner l’océan d’une toute nouvelle façon avec des informations pertinentes et éducatives en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.

 

Partenaires et commanditaires sont les bienvenus

Pour se lancer dans une telle aventure, Mylène Paquette doit pouvoir compter sur de solides partenaires et des commanditaires intéressés à prendre part à cette première historique, à ce défi humain extraordinaire qui touche chacun d’entre nous. Cette traversée représente en effet une occasion unique de s’impliquer concrètement dans un projet novateur, sécuritaire, éducatif et à mission environnementale.

Ayant été contrainte à remettre son projet d’une année suite à une fracture au bras gauche, Mylène travaille toujours à la recherche de partenaires. Pour le moment, les entreprises Cushe et Bio-K+ ont décidé de prêter main forte à la rameuse pour lui permettre d’accomplir ce qu’aucune autre personne du continent américain n’a réussi auparavant. Reste que pour être en mesure de couvrir les frais de son embarcation, des équipements, de la sécurité et de la nourriture, le projet nécessite un investissement important et ne pourra se réaliser sans l’appui financier d’autres partenaires.

 

Source: Dominique Ladouceur

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