Élections 2012 : les groupes environnementaux interpellent les candidats

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Par Marina Tymofieva


Mots-clés : élections provinciales 2012, politique environnementale, développement durable

 

Huit organismes environnementaux estiment qu’il est grand temps de remettre l’environnement au premier plan de l’effervescence politique actuelle. Mardi, l’AQLPA, Greenpeace, Équiterre, Vivre en ville, Fondation David Suzuki, RNCREQ, Nature Québec ainsi que WWF ont dévoilé une plateforme politique entièrement dédiée aux enjeux environnementaux.

 

L’environnement passé sous silence

À la veille des élections provinciales, ces organismes veulent inscrire l’environnement dans les engagements des différents partis politiques. « Nous sommes sidérés de constater qu’une fois de plus, l’environnement ne faisait pas partie des discours », affirme Marie-Claude Lemieux, directrice pour le Québec de WWF.

Lors des élections de 2008, l’environnement a été tout autant ignoré. Pourtant, le 22 avril dernier, Jour de la Terre, plus de 250 000 québécois ont démontré leur attachement profond aux ressources naturelles du Québec. Alors que la prise de conscience publique est à son comble, les politiciens restent, pour la plupart, indifférents aux inquiétudes des citoyens.

 

Faire le choix d’une économie verte

Tournées vers les possibilités futures, la nouvelle plateforme est le fruit de réflexion des huit organismes qui défendent chacun des aspects particuliers du développement durable.

« A l’heure actuelle le Québec est axé sur le développement du pétrole, des mines, du gaz de schiste… cette plateforme amène surtout l’idée que nous avons le choix de nous tourner vers une gestion plus responsable ! », déclare Karel Mayrand.

Le directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki affirme que les organismes environnementaux ne sont pas contre le développement, contrairement aux idées reçues. Selon lui, le développement économique doit être basé sur les compétences et la préservation de l’environnement, avant le profit économique.

Kim Cornellisen, la vice-présidente de l’AQLPA, a souligné l’importance d’interpeller les citoyens, qui ont la responsabilité de choisir les politiques qu’ils souhaitent être menées. « L’environnement touche aussi bien la santé qu’à l’économie, soutient-elle, il ne peut être mis au second plan ! ».

Les organismes invitent également tous les partis politiques à faire de l’environnement une priorité politique.

Ainsi, le 4 septembre prochain les Québécois pourront faire un choix d’avenir éclairé.

Seront-ils, une fois de plus, plus de 250 000 à choisir l’environnement ?

 

Source: GaïaPresse

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