Éradication du nerprun dans trois grands parcs de Montréal

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Pour la quatrième année consécutive, une trentaine de jeunes montréalais recrutés dans le cadre du programme Valorisation jeunesse – Place à la relève ont sillonné les sentiers de deux parcs-nature situés sur le territoire de Montréal, à la recherche du nerprun, une plante exotique nuisible pour les milieux naturels dans le cadre du Projet de restauration et de valorisation de la biodiversité en milieu urbain.

Au terme des travaux qui ont duré sept semaines, les jeunes, sous la supervision de biologistes, se sont intéressés aux milieux naturels et ont appris à identifier des plantes, des méthodes de travail adéquates, ainsi qu'à observer des règles de santé et de sécurité. Depuis la première édition du projet en 2008, 130 jeunes ont coupé près de 2 200 000 de tiges et de rejets de souches de nerprun, soit 1038 m3 de biomasse de nerprun retirés du milieu naturel. En remplacement de cette plante nuisible, ce sont plus de 8300 végétaux indigènes, arbres et arbustes qui ont pu être plantés.

« Je suis fier des efforts déployés par nos jeunes, ainsi que de leur engagement dans ce projet d'une grande importance pour la santé de nos milieux naturels. Ce projet leur a permis de recevoir une formation de grande qualité et d'acquérir de réelles compétences. Cette année, nous avons impliqué les citoyens dans notre démarche. Véritable prise de conscience générale, de nombreux Montréalais sont venus prêter main forte à nos équipes. Ces belles réalisations démontrent qu'en travaillant tous ensemble, nous pouvons maintenir la biodiversité ainsi que l'équilibre de nos écosystèmes », a affirmé M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l'environnement et des parcs.

La lutte contre le nerprun, représente un véritable enjeu économique et environnemental dont la Ville a conscience depuis maintenant plusieurs années. Cette année, ce sont près de 300 000 $ qui ont été investis afin de poursuivre les interventions d'éradication. Cet été, les équipes en place ont coupé quelque 550 000 tiges et rejets de nerprun et planté 1 550 végétaux indigènes. Cependant, il s'agit d'une tâche de longue haleine qui commence à porter ses fruits. Chaque année et ce pendant 5 ans, il est nécessaire de revenir sur les sites d'intervention pour éradiquer les pousses.

 

Source: UMQ

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