Située dans un des vieux quartiers riches de Nice, l'édifice de la Maison de l'environnement est centenaire et fait partie d'une propriété qui appartenait au Comte Ludovic de Cessole.
Son frère, Victor de Cessole, était passionné d'horticulture et habita cette villa à titre de vice-président de la ''Société d'agriculture, d'horticulture et d'acclimatation de Nice et des Alpes-Maritimes''.
Administrée par la Ville de Nice, la Maison de l'environnement informe les citoyens désireux de se renseigner aussi bien sur l'éco-compostage que sur les énergies renouvelables. Son but est d'amener les gens à connaitre le ''développement durable'' et l'éco-citoyenneté par le biais d'ateliers, d'animations, de conférences ou d'expositions.
La Maison de l'environnement est elle-même un exemple d'énergies renouvelables. Elle est équipée de 5m2 de panneaux solaires pour le chauffage de l'eau chaude sanitaire et permet ainsi au visiteur de se familiariser avec cette technologie. De plus huit ''candélabres solaires'' sont installés dans le jardin.
Elle dispose d'un outil de sensibilisation qui séduit les groupes scolaires et le grand public: une ruche de plexiglas équipée d'une caméra qui nous permet de vivre au rythme des abeilles et qui informent les enfants sur le rôle qu’elles jouent dans notre environnement.
Des stagiaires en formation professionnelle de 16 -25 ans, à la recherche d’un diplôme, sont accueillis dans le jardin de la Maison de l'environnement par ses agents et les jardiniers de la Ville dans un programme qui les aidera à élaborer un projet de vie.
Dans un autre article, je vous présenterai des entrevues avec le directeur de la Maison de l'environnement, une travailleur d'une compagnie associée à Veolia et le profil de quelques petites compagnies engagées en environnement.
Je vous invite donc à poursuivre avec moi la ballade écologique de Nice.
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Louise Matte possède Bac en communincations et un AEC en Gestion et prévention environnementales. Née à Montréal, ce sont les voyages qui ont façonné ma personnalité. En découvrant de nouvelles traditions, j'ai été aussi témoin de grandes inégalités sociales dans les pays visités. Ces prises de conscience m'ont dirigé vers l'environnement car on ne peut dissocier société et politique de la cause environnementale. Je crois toujours au pouvoir de l'individu, moteur indispensable de changement dans la collectivité. |
Source: GaïaPresse
