Québec solidaire et Option nationale obtiennent une bonne note des écologistes

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Malgré qu’il fût envoyé il y a un mois, seulement trois des cinq candidats en lice ont répondu et fait connaître leur position sur les dossiers environnementaux régionaux. Il s’agit de Damien Arsenault du parti Libéral, Patricia Chartier de Québec Solidaire, et Louis-Patrick St-Pierre d’Option Nationale.  Les candidats du Parti Québécois et de la Coalition Avenir Québec n’ont pas répondu à l’appel des écologistes. La Coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs en partenariat avec le groupe Environnement Vert-Plus ont interrogé au moyen d’un questionnaire, les cinq candidats du comté de Bonaventure sur des sujets qui affecteront l’avenir écologique et économique de la Gaspésie.

Pour Cynthia Dow de la Coalition Éco-Vigilance, « le silence des candidats qui n’ont pas répondu parle et laisse entendre que l’environnement n’est pas une préoccupation pour les péquistes et les caquistes en Gaspésie. Tout avait été fait pour rendre cela facile aux candidats connus qui avaient reçu le questionnaire avant même le déclenchement des élections avec une lettre pré adressée et préaffranchie. »

Pour Bilbo Cyr, président du groupe Environnement Vert-Plus, « le refus de deux candidats des principales formations politiques de faire connaître leurs positions sur des enjeux environnementaux  importants pour la Gaspésie est en quelque sorte une gifle à la démocratie et au droit du public de savoir ce que pensent ceux qui aspirent à les représenter à l’assemblée nationale. »

Les questions portaient sur le projet de mine d’alumine en Haute-Gaspésie et la Loi sur les Mines, sur  l’uranium et l’énergie nucléaire.  D’autres questions portaient sur la fracturation du gaz et pétrole de schiste en Gaspésie et sur un dossier industriel majeur, soit la cimenterie de Port-Daniel.  Les écologistes voulaient connaître la position des candidats sur le droit de la population d’être informée et consultée sur les impacts environnementaux et sociaux de grands projets miniers ou industriels.

Madame Patricia Chartier de Québec Solidaire a reçu la meilleure note des écologistes (A) suivie de près par Monsieur Louis-Patrick St-Pierre d’Option Nationale (A-).  Ce dernier se disait contre l’adoption d’une loi qui interdirait la fracturation pour du gaz et du pétrole de schiste tout en réclamant une évaluation indépendante de ce procédé controversé.  Pour ce qui est du candidat Damien Arsenault du parti Libéral, il n’a répondu qu’à la moitié des questions évitant de s’engager à soumettre le projet de cimenterie à une évaluation environnementale et une audience publique dans le cadre d’un BAPE.  Les groupes écologistes lui accord la note C ou D.  Sylvain Roy du Parti Québécois et Jean-Marc Landry de la Coalition Avenir Québec reçoivent une note d’échec, la note E.  Le candidat de la CAQ, Jean-Marc Landry reçoit même la note F pour sa déclaration publique à l’effet qu’une consultation environnementale publique dans le cas du projet de cimenterie n’est pas nécessaire.

Pour Michel Goudreau, vice-président du groupe Environnement Vert-Plus, « la population gaspésienne et québécoise doit être consultée et impliquée dans les projets miniers, pétroliers, gaziers et industriels à incidences environnementales et sociales et les éventuels élus devront en tenir compte ».

 

Source: Coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs et Environnement Vert-Plus 

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