Pour la troisième année consécutive, le Défi Vél-Auto-Bus s’est déroulé ce matin dans le cadre de la Semaine des transports collectifs et actifs (STCA). Cet événement médiatique vise à comparer les avantages, le temps et les coûts des déplacements en vélo, autobus et auto-solo en milieu urbain aux heures de pointe.
Cette année, le trajet partait de la rue Nelligan, secteur Gatineau, pour se rendre sur l’espace piéton de la rue Laval au centre-ville du Vieux Hull, totalisant un parcours de 8km. Le Défi a été filmé par un cinéaste local dans le but de réaliser un court métrage promotionnel. Parmi les participants, trois personnalités publiques de la région d’Ottawa-Gatineau nous ont fait l’honneur de concourir:
- En vélo, Mme Chantale Richer, animatrice de Rouge FM ;
- En voiture M. Alain Riel, président de la Commission consultative sur l’environnement et le développement durable (CCEDD) et conseiller municipal ;
- En autobus M. Patrice Martin, président de la Société de transport de l'Outaouais (STO) et conseiller municipal.
L’arrivée a été suivie par de nombreuses personnes ; en effet les personnes relevant le second défi de la journée, le Défi sans auto, avaient été invitées à rejoindre les participants autour d’un café et d’un croissant.
Position et temps de parcours des participants au Défi Vél-Auto-Bus 2012
Les résultats du Défi 2012 démontrent que les modes de transports actifs et collectifs sont très concurrentiels à l’automobile pour les déplacements aux heures de pointe.
En effet, l’autobus a franchi le premier la ligne d’arrivée, avec dix minutes d’avance sur l’automobile. Et bien que le vélo soit arrivé en troisième position, il a tiré son épingle du jeu en suivant de très près l’arrivée de la voiture, qui ne l’a précédé que de deux petites minutes. L’automobile confirme ainsi ses limites dans les parcours urbains en heure de pointe.
L’autobus s’est une fois de plus avéré être un moyen de transport très avantageux et rapide. « Grâce aux voies réservées et aux feux prioritaires, un autobus est bien souvent plus efficace dans le trafic qu’une automobile » rappelle madame Vanessa Normand, directrice régionale de Vivre en Ville. Monsieur Patrice Martin, en se classant premier, a fait honneur au service de la STO.
Le vélo a démontré l’avantage de son utilisation sur des trajets urbains de moins de 10 kilomètres. En effet, à bicyclette, on ne souffre pas du problème de congestion routière, les coûts d’entretien du véhicule sont infimes et son utilisation diminue les risques de certaines maladies.
Les liens entre santé et transports sont étroits. Loin des idées reçues qui font de la bicyclette un "moyen de déplacement dangereux", une étude publiée récemment* montre ainsi que les bénéfices de la pratique du vélo sont vingt fois supérieurs aux risques. Pédaler régulièrement permet d’améliorer sa santé, de diminuer les risques liés à la sédentarité et aide à garder le moral. Ainsi, une collectivité qui encourage les déplacements à vélo épargne des vies. Une étude danoise montre d’ailleurs que la pratique du vélo dans les déplacements domicile-travail entraîne une réduction du risque de mortalité de 28%.
Source: Vivre en ville
