Cataraqui contribue à la banque alimentaire de Moisson Québec

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Le président et directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec, Monsieur Jacques Langlois, et la cofondatrice des Urbainculteurs, Madame Marie Eisenmann, ont remis aujourd’hui une partie du fruit des récoltes potagères du domaine Cataraqui à Moisson Québec, représenté par Madame Hélène Vézina, coordonnatrice à l’approvisionnement.

 

Un potager héritier d’une vieille tradition

Dans sa démarche de remise en valeur du domaine Cataraqui, la Commission a confié cet été aux Urbainculteurs la mission de faire renaître le grand potager, d’une superficie d’environ 1000 m². Légumes, plantes aromatiques et médicinales, fruits et fleurs comestibles ont été plantés dans les espaces jadis occupés par les cultures potagères de même que dans les serres.

S’inspirant des plans d’époque tout en les actualisant, les Urbainculteurs ont redessiné un jardin alliant histoire et modernité. En raison de la nature publique des lieux, ils ont aussi cherché àc ombiner esthétisme et démonstration grâce à une diversité d’espèces connues et méconnues. Ainsi, une trentaine de variétés de tomates multicolores cohabitent avec toute une gamme de courges d’hiver et d’herbes aromatiques d’ici et d’ailleurs ; plus loin, les classiques choux côtoient la ficoïde glaciale et les épinards de Nouvelle-Zélande. Les lieux sont désormais dominés par un imposant dôme en saule vivant de 7 mètres de diamètre formant une pergola naturelle, une création originale des Urbainculteurs. Le tout est cultivé selon les principes de l’agriculture biologique.

Les récoltes de ce jardin potager à la française, aménagé au milieu du XIXe siècle par le marchand de bois Henry Burstall, garnissaient la table des propriétaires du domaine. Au siècle suivant, la famille Rhodes redistribuait fréquemment le surplus des récoltes aux congrégations religieuses voisines et à des organismes de charité. En remettant aujourd’hui le fruit des récoltes à  Moisson Québec, le domaine Cataraqui renoue avec cette tradition caritative et contribue à la promotion de l’agriculture urbaine, qui permet notamment un accès à des aliments locaux et frais et contribue à l’éducation des citadins au jardinage et à la lutte aux îlots de chaleur urbains.

 

Le domaine Cataraqui, jardin hôtelier de la capitale nationale

D’une superficie de 9,7 hectares, le domaine Cataraqui comprend une villa et neuf dépendances dont la plupart existent depuis plus de 150 ans. Typique de l’architecture pittoresque dont s’inspiraient les grandes propriétés de la falaise dominant le fleuve Saint-Laurent à Sillery, Cataraqui est l’un des témoins les mieux conservés de l’art de vivre de la bourgeoisie anglaise à Québec.

Propriétaire du domaine Cataraqui depuis 2002, la Commission de la capitale nationale du Québec y a complété un important chantier de revitalisation. À l’issue des travaux d’agrandissement, de restauration et de modernisation des infrastructures, la villa, les dépendances et les jardins accueillent désormais des événements publics et commerciaux, et logent une antenne de l’École hôtelière de la Capitale. Pour plus d’information sur le domaine Cataraqui : http://www.capitale.gouv.qc.ca/cataraqui

 

Source: Les Urbainculteurs

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