Devant l’ampleur de la congestion routière qui marque la rentrée dans la région métropolitaine de Québec, Accès transports viables tient à rappeler que l’utilisation et l’amélioration des transports collectifs et actifs sont une des solutions incontournables pour diminuer les inconvénients subis par la population.
Des solutions existent
« C’est une question d’espace, c’est mathématique », note Catherine Boisclair, présidente d’Accès transports viables. On retrouve en moyenne 1,2 passager par voiture sur les routes de la région, alors qu’un autobus standard transporte jusqu’à 70 passagers. « À ce compte, trois autobus pleins transportent autant de passagers qu’une file de voitures d’un kilomètre, voire davantage », constate Mme Boisclair. « Il ne manque donc pas de voies de circulation, il manque d’autobus et d’incitatifs à utiliser les transports collectifs ».
Loin d’être un phénomène imprévu ou temporaire, la congestion s’accentue depuis plusieurs années à Québec en raison de nos choix en aménagement du territoire. L’ajout de voies supplémentaires ne résout pas le problème, puisque la congestion réapparaît inévitablement quelques années après leur construction. Dans un contexte de ressources financières limitées, le transport collectif s’avère un moyen efficace et moins coûteux que l’élargissement des routes pour remédier à la situation.
Agir avant que la congestion ne soit encore plus insupportable
Accès transports viables presse donc les autorités à planifier rapidement des mesures de mitigation misant sur le transport collectif pour la région de Québec. « Déjà, les voies réservées des parcours Métrobus et Lévisiens permettent aux usagers une certaine fiabilité dans le temps de trajet. Mais il faut les faire respecter, étendre les heures de service et en faire la promotion », affirme Catherine Boisclair. À plus long terme, il importe de revoir nos façons de penser les transports et de réaliser le Plan de mobilité durable de la Ville de Québec.
Source: Accès transports viables
