Le sautage exceptionnel à la mine Osisko de Malartic est autorisé sous certaines conditions

0
Photo Ville de Malartic – Flickr

Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs autorise la Corporation minière Osisko à réaliser un sautage exceptionnel de 940 000 tonnes métriques de roc d'une durée approximative de 37 secondes, mais pose des conditions afin d'assurer la sécurité de la population de Malartic. C'est ce qu'a confirmé le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Daniel Breton, à l'occasion d'une annonce faite vendredi à l'hôtel de ville de Malartic. Il était accompagné à cette occasion par le vice-premier ministre, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable de l'Abitibi-Témiscamingue, M. François Gendron.

Ainsi, afin d'obtenir les garanties nécessaires au bon déroulement du projet, le gouvernement demande à Osisko d'établir, pour ce sautage, la distance sécuritaire au-delà de laquelle la projection de fragments de roc ne représente pas de menace pour les biens et les personnes, de manière à définir un périmètre de sécurité. Un rapport présentant ce périmètre et attestant que son calcul a été fait avec les outils scientifiques reconnus et selon les règles de l'art devra être présenté au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs avant le sautage exceptionnel.

« Avec cette décision, le gouvernement s'assure que toutes les mesures nécessaires seront prises afin de minimiser les impacts sur l'environnement et d'assurer la sécurité de la population. Nous avons à cœur la qualité de vie des citoyens de Malartic et, par les conditions imposées, nous nous assurons d'un dénouement qui respecte les principes du développement durable », a affirmé le ministre Breton.

En plus des mesures de sécurité et de communication déjà prévues pour la communauté, la Corporation minière Osisko devra instaurer dans le périmètre de sécurité défini des mesures de sécurité additionnelles. Ces mesures devront notamment prévoir le suivi en continu du dioxyde d'azote (NO2) à chacune des stations d'échantillonnage de la qualité de l'atmosphère de la ville de Malartic et devront être présentées préalablement au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.

« Notre gouvernement croit au développement des ressources minérales régionales dans le respect des règles de développement durable. Nous avons été à l'écoute des dirigeants d'Osisko et du milieu concerné. Cette autorisation permettra à la minière d'aller de l'avant et de contribuer à l'essor de l'économie régionale », a ajouté le ministre responsable de l'Abitibi-Témiscamingue, M. François Gendron.

« Nous proposons aujourd'hui une solution qui permettra d'assurer la continuité des activités de la mine de Malartic. Nous allons cependant nous assurer d'établir un canal de communication permanent entre Osisko, le Ministère et les intervenants de la région afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise. Nous devons travailler ensemble dans la même direction, soit dans le respect des trois piliers du développement durable, en ayant en tête les intérêts environnementaux, économiques et sociaux des citoyens de Malartic et de l'Abitibi », a conclu le ministre Breton.

 

Source: Gouvernement du Québec 

Partager.

Répondre