« Les énergies sales ne passeront pas »

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Par Marie-Eve Cloutier


Les groupes en appui au rassemblement « Les énergies sales ne passeront pas » incluent : l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Alternatives, les Citoyens concernés par l'exploitation d'hydrocarbures au Québec, Coalition Saint-Laurent, Équiterre, Fondation David Suzuki, Greenpeace, Moratoire d’une génération, Nature Québec, le Regroupement Interrégional Gaz de Schiste de la Vallée du St-Laurent (RIGSVSL) et WWF. Photo de Marie-Eve Cloutier – Tous droits réservés

Mots-clés : Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), mobilisation citoyenne, groupes écologistes, hydrocarbures, énergies sales, énergies propres

 

Une dizaine de groupes écologistes ont manifesté contre les « énergies sales » alors que se réunissait l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) en ce 22 octobre pour sa quatrième Conférence annuelle à l’Hôtel Hilton Bonaventure à Montréal. Les manifestants ont profité de l’occasion pour demander au Gouvernement du Québec d’adopter rapidement une nouvelle stratégie énergétique basée sur l’efficacité énergétique et les énergies propres.

Les militants souhaitent également voir se réaliser une étude complète de la filière du pétrole par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). « En Gaspésie, on ne veut pas d’autre trou que celui formé dans le Rocher-Percé. Protégeons notre territoire ! » a scandé Audrey Yank, porte-parole de Moratoire pour une génération. 

Serge Fortier, porte-parole du Regroupement interrégional Gaz de Schiste de la Vallée du St-Laurent a tenu à rappeler qu’ils appuieront toutes décisions du gouvernement concernant l’abandon de la filière du gaz et du pétrole de schiste. « Cependant, il faut rester vigilant et c’est la raison pour laquelle il est important de se mobiliser », a-t-il souligné. 

 

D’un bout à l’autre du pays

Presqu’en simultané, à l’autre bout du Canada, des centaines de personnes prenait part à un « sit-in » devant l’Assemblée législative à Victoria, afin de démontrer leur opposition au projet de Northern Gateway.

L’entreprise Enbridge entend en effet acheminer via un pipeline le pétrole brut issu des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’aux côtes de la Colombie-Britannique d’où il serait embarqué à bord de superpétroliers à destination de la Chine. 

« Ces personnes sont prêtes à faire de la désobéissance civile et se faire arrêter pour bloquer ce projet de pipeline. D’est en ouest, nous nous levons pour dire que les énergies sales ne passeront pas », a résumé Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace. 

« Les problèmes liés aux hydrocarbures transcendent les frontières. Northern Gateway est un projet détraqué qui illustre parfaitement ce qui ne va pas avec le développement de cette industrie. Ce projet n’est pas fondé sur le plan économique et met en péril l’un des joyaux environnementaux du pays », a ajouté Marie-Claude Lemieux, directrice pour le Québec du WWF. 

 

Source: GaïaPresse

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