Les principaux groupes environnementaux s'opposent au projet de loi C-45 de 2012 sur l'emploi et la croissance

0
Photo de berardici – Flickr

Encore une fois, des changements significatifs aux lois environnementales sont mis de l’avant par le gouvernement fédéral sans débat démocratique préalable, selon plusieurs organisations environnementales au pays.

En lieu et place, ces changements sont introduits dans le projet de loi omnibus de mise en œuvre du budget. Le projet de loi omnibus cache d’importants changements aux lois environnementales en bouleversant la démocratie et en diminuant la protection de l'air, de l'eau, du sol et des écosystèmes

Les citoyens qui se préoccupent de la protection de l’air, de l’eau, du sol et des écosystèmes naturels sur laquelle notre survie dépend, sont doublement troublées, à la fois par le contournement des processus démocratiques et par le potentiel de pollution et de destruction d’habitat essentiel supplémentaire.

Le projet de loi inclut des propositions de modifications aux lois assurant la protection du poisson, qui préviennent les dommages causés par les déchets dangereux et qui gouvernent les eaux navigables.

Nous allons examiner ces changements plus en détail dans les prochains jours afin de déterminer les répercussions qu'ils pourraient avoir sur la protection de l'environnement.

Nous constatons que beaucoup de modifications aux lois environnementales ont également été apportées par le projet de loi omnibus au printemps. Le fait de modifier les mêmes lois deux fois en un an souligne l’importance de débattre de projets de loi à travers les comités du Parlement, un travail qui appartient aux députés élus.

Il n'est pas nécessaire de bouleverser notre processus législatif de cette manière, et d’accroître ainsi les craintes que des lois déjà affaiblies le soient encore plus.

Les groupes en appui à ce communiqué incluent : Équiterre, la Fondation David Suzuki, WWF-Canada, Greenpeace, la SNAP, Ecojustice, Environmental Defence, Nature Canada, l’Institut Pembina, le Club Sierra Canada, et West Coast Environmental Law.

 

Source: Équiterre

Partager.

Répondre