Le président de la CdP18 rencontre la jeunesse internationale

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Par Catherine Gauthier


Le président de la 18e Conférence des parties sur le climat, H.E. Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah. Photo de Moaksey – Flickr

Mots-clés : COP18, Doha, Qatar, Nations Unies, Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques, climat, présidence, jeunesse, jeune, société civile


Jeudi matin à Doha, c’est une salle pleine à craquer qui attendait le président de la 18e Conférence des parties sur le climat, H.E. Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah. C’est que les organisations de la jeunesse ont répondu en très grand nombre à l’invitation du président qui a accepté de les rencontrer.

Le président est arrivé avec une dizaine de minutes de retard, mais avec un grand enthousiasme pour rencontrer les délégués de la jeunesse internationale. Il a partagé son passé d’étudiant avant de répondre aux questions que les jeunes lui avaient préalablement soumises.

Une jeune femme qatarie a demandé à M. Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah comment il voyait son rôle dans le processus de négiciations sur le climat. Le président a expliqué qu’« en tant que président, [il]devait être neutre et être là pour tous ». Pour lui, son rôle est d’amener toutes les différentes parties à un compromis, un objectif pour le moins ambitieux.

Puis, ce fut au tour d’une Albertaine de questionner le président sur ses attentes quant à la conférence de Doha. Il a écarté l’échec des négociations parce qu’il se disait optimiste. Il a conseillé, en s’adressant aux jeunes dans la salle, de « cesser de blâmer [les parties]et de travailler ensemble ».

Quant à Leehi Yona, une étudiante montréalaise, elle a posé une question sur le rôle des femmes dans la lutte aux changements climatiques et la façon dont le Qatar supporte les femmes à ce niveau. Le président a répondu qu’il supportait et reconnaissait la place des femmes et que tous les pays le faisaient également.

 

D’abord une image ?

Enfin, on peut se demander si le Qatar ne souhaitait pas uniquement se donner une bonne image en acceptant de rencontrer les jeunes à la conférence. Le président a conclut que nous devrions tous supporter les jeunes, alors que les règles encadrant la participation de la jeunesse et leurs actions se sont resserrées à Doha.

 

Source: GaïaPresse

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