La délégation de l’Université de Sherbrooke rencontre Peter Kent et le Québec à Doha

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Sur la photo, dans l'ordre habituel : Annie Chaloux, Johan Jaquemin, Xavier P.- Laberge, Catherine Gauthier, Étienne Ravary-Ouellet, Daniela Levasseur, Mathieu Simard, Simon C. Roy, Raphaël Allard et Hugo Séguin. Photo Raphaël Allard – Tous droits réservés

La délégation de l’Université de Sherbrooke au sommet de l’ONU sur les changements climatiques a rencontré le ministre canadien de l’Environnement, Peter Kent, à Doha, en compagnie d’organisations non gouvernementales canadiennes.


Le ministre a accordé une rencontre de quarante-cinq minutes aux représentants de la société civile canadienne, lors de laquelle les étudiants de l’Université de Sherbrooke ont pu lui faire part de leur préoccupation quant au sort réservé à la recherche scientifique, particulièrement la recherche universitaire, dans les décisions du gouvernement canadien en ce qui a trait aux changements climatiques.


La délégation a exprimé le souhait que la recherche académique et universitaire soit davantage considérée comme une force pour le Canada. Des notes d’information, traitant des problématiques analysées par les étudiants, ont été remises au ministre.


Les membres de la délégation de l’Université de Sherbrooke, composée de Raphaël Allard, Catherine Gauthier, Johan Jacquemin, Xavier P.-Laberge, Daniela Levasseur, Étienne Ravary-Ouellet, Simon C. Roy et Mathieu Simard ont également eu un entretien avec des représentants du gouvernement du Québec, dont le sous-ministre adjoint aux changements climatiques, à l’air et à l’eau, Charles Larochelle.


Les étudiants ont pu échanger longuement avec M. Larochelle à propos de leurs thématiques de recherche en plus de formuler certaines recommandations au gouvernement provincial en matière de lutte aux changements climatiques. Les délégués québécois se sont montrés vivement intéressés par les projets des étudiants sherbrookois et ont manifesté leur intérêt à connaître les conclusions de leurs recherches.

 

Le projet en quelques mots

L’objectif, pour les initiateurs de l’activité, Annie Chaloux et Hugo Séguin, chargés de cours à l’École de politique appliquée, est à la fois de contribuer à la formation d’une nouvelle génération de praticiens et d’accroître l’expertise de ceux-ci sur des questions internationales fort importantes, actuellement et pour l’avenir. Hugo Séguin explique que « ce projet est né avec un souci, une volonté de faire le pont entre la théorie et la pratique, de permettre aux étudiants de mieux comprendre la complexité des négociations climatiques internationales. »

Par ce projet, qui en est à sa troisième édition, « on espère faire de nos étudiants des acteurs de changement face à cet enjeu qui est sans doute le plus grand défi auquel nous aurons à faire face au 21e siècle », ajoute Annie Chaloux.

La conférence de Doha est la 18e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques doit se conclure le 7 décembre.

 

Source: Délégation de l'Université de Sherbrooke

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