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| Photo de Darkone – Wikipedia commons |
Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) demande à monsieur Sylvain Gaudreault, ministre des Transports du Québec, de profiter du report de réalisation du projet de parachèvement de l’autoroute 19 pour analyser un nouveau scénario basé sur les principes de mobilité durable. Selon le CRE-Montréal, le gouvernement peut ainsi résoudre les problèmes de congestion dans ce secteur en s’appuyant sur des principes d’aménagement urbain du 21e siècle, orientés vers les transports collectifs et le covoiturage. Les voies réservées et la transformation de l’autoroute 19 en boulevard urbain sont au cœur de cette nouvelle vision.
L’autoroute 19 est un tronçon du réseau autoroutier qui se déverse en plein cœur de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville sur l’avenue Papineau. Il est alors facile de comprendre les impacts négatifs que plus de voitures entraineraient dans les quartiers montréalais traversés. « Le ministère des Transports du Québec doit analyser un scénario de requalification du tronçon autoroutier en boulevard urbain avec l’ajout d’une voie supplémentaire réservée au transport collectif et au covoiturage sur le tronçon situé entre Bois-des-Fillion et l’autoroute 440, et avec sa prolongation sur le tronçon entre l’autoroute 440 et l’autoroute 40 en convertissant une voie existante » mentionne Daniel Bouchard, responsable des campagnes sur le transport au CRE-Montréal.
Selon Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal, « avec des investissements publics de plus de 400 millions de dollars, nous devons nous assurer de développer un projet qui optimise le déplacement des personnes et des marchandises à long terme. Agrandir ce tronçon d’autoroute urbaine reviendrait à favoriser l’étalement urbain et l’auto solo, ce qui est en complète contradiction avec les orientations adoptées dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement. Le gouvernement a entre ses mains l’opportunité d’axer véritablement le développement de la métropole sur la mobilité et l’aménagement durables ».
Source: CRE Montréal
