Lutte contre les changements climatiques : le gouvernement Harper recule, le gouvernement Marois avance

0

 

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper s'est officiellement retiré du protocole de Kyoto le 15 décembre dernier, soit deux jours après que le Québec ait confirmé avec la Californie la création d'un vaste marché du carbone en Amérique du Nord.

« C'est un bel exemple du décalage qui existe en matière d'environnement entre le gouvernement de Stephen Harper et notre gouvernement, a déclaré le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet. Alors que le Canada accumule les prix Fossile pour son manque de courage et son irresponsabilité dans la lutte contre les changements climatiques, le Québec est cité en exemple pour son implication dans le cadre de la Western Climate Initiative (WCI). »

Le ministre constate que la décision du gouvernement du Québec d'aller de l'avant avec la bourse du carbone s'inscrit dans le sens de l'histoire. D'ailleurs, à la suite de l'adoption des dernières modifications permettant de lier les marchés québécois et californien, la confiance face au marché WCI s'est accrue, faisant augmenter de 0,30 $ le cours des crédits du carbone dans ce géant de l'économie américaine, pour atteindre 13,75 $ la tonne métrique, un sommet en deux mois.

« La majorité des nations industrialisées s'entendent sur l'urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) par des actions concrètes et concertées. Même la Banque mondiale a sonné l'alarme, constate le ministre. Le Québec s'est résolument engagé dans cette voie, alors que le gouvernement du Canada refuse d'admettre l'urgence de la situation. » Il rappelle que, parmi les engagements majeurs du gouvernement du Parti Québécois, figurent l'objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre du Québec de 25 % à l'horizon 2020 et un vaste programme d'électrification des transports.

« La gouvernance souverainiste, c'est assumer pleinement toutes les responsabilités qui incombent à notre nation et prendre les bonnes décisions en matière économique et sociale. C'est aussi décider pour et par nous-mêmes des actions à entreprendre dans le domaine environnemental, sans attendre quoi que ce soit d'un gouvernement fédéral qui ne nous ressemble pas et qui ne partage pas nos valeurs », a conclu le ministre.

 

Source: Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs

Partager.

Répondre