Mettre un visage sur les changements climatiques

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Par Catherine Gauthier


Photo de Catherine Gauthier – Tous droits réservés

Mots-clés : COP18, Doha, Qatar, Nations Unies, Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques, climat, adaptation, pauvreté, Christiana Figueres, Ban Ki-moon


L’année dernière, à Durban, le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a lancé « Momentum for Change ». Ce concept vise à démontrer les bénéfices multiples d’initiatives visant à la fois à lutter contre les changements climatiques et à éradiquer la pauvreté. L’idée sous-jacente est que le changement peut être positif, et que le changement positif peut lui-même générer un cycle vertueux.

Un peu plus tôt, Moment for Change organisait une cérémonie pour célébrer et souligner des initiatives s’inscrivant dans cette mouvance. La Secrétaire exécutive des Nations Unies, Christiana Figueres, s’est adressée à l’audience et a présenté une courte vidéo qui a permis de découvrir des individus qui vivent les changements climatiques au quotidien.

Pendant cinq minutes, on a pu « mettre un visage sur les changements climatiques », car, selon Figueres, le réchauffement planétaire est un enjeu humain avant tout.

Parmi la centaine de candidatures reçues pour la première édition de Momentum for Change, neuf ont été retenues. Un premier projet s’est déroulé en Ouganda, où des femmes ont mis en place des systèmes pour générer de l’énergie solaire. Au Kenya, c’est une initiative pour la purification de l’eau financée par la participation volontaire au marché de carbone qui a été récompensée. Le compostage et sa vente aux fermiers ont quant à eux permis d’éliminer 4 000 tonnes de carbone par année au Népal. 

D’autres initiatives au Sénégal, au Sri Lanka, au Pérou, en Inde, en Namibie et en Chine ont également été récompensées lors de la soirée.

Avant de conclure la cérémonie, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a adressé quelques mots à la salle. Il a affirmé qu’« [il]y avait un véritable élan derrière Momentum for Change » et que ces initiatives, « devraient inspirer et encourager chacun de nous ».

Il a tenu à ajouter que « nous sommes tous une partie du problème et de la solution, mais [que]nous ne sommes pas tous affectés également ». Le Secrétaire général soulevait ainsi la très grande vulnérabilité des plus pauvres face aux impacts des changements climatiques. Ban Ki-moon a terminé en appelant les parties à faire des compromis dans les négociations.

 

Source: GaïaPresse

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