TRANSIT appuie l’idée d’un financement des transports collectifs avec les péages métropolitains, dont celui du nouveau pont Champlain

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Photo de LennartBolks – Wikipedia commons

TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, appuie l’idée que les péages de la région métropolitaine contribuent au financement des transports collectifs, et qu’en ce sens le pont Champlain ne fasse pas exception. Selon TRANSIT, le péage fait partie du cocktail de mesures de financement qui doivent s’attaquer au sous-financement des transports collectifs au Québec, et permettre à des grands projets de se réaliser à moyen terme, comme le SLR sur le pont Champlain.

Depuis sa création en 2011, l’Alliance demande aux gouvernements fédéral et provincial que le futur pont accueille une majorité de déplacements en transports collectifs. L’Alliance préconise l’implantation d’un système léger sur rail (SLR) et le maintien de la voie réservée aux autobus. Puisque les déplacements en transports collectifs coûtent trois fois moins cher que les déplacements en voiture et qu’ils permettent à un plus grand nombre de citoyens d’en bénéficier, TRANSIT estime qu’il s’agit de la solution la plus économique et la plus efficace tant pour les ménages que pour les finances publiques.

« Comme le futur pont Champlain constituera un axe majeur de transport collectif et qu’il augmentera ainsi la capacité de mobilité des citoyens, il serait tout indiqué que, s’il y a péage sur le pont, celui-ci finance l’offre de transports collectifs. Pour que les nouvelles infrastructures de transports collectifs voient le jour, l’argent nécessaire doit être au rendez-vous; de nouvelles sources de financement sont indispensables. » affirme Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l’environnement de Montréal.

« Depuis son rapport sur le financement des transports collectifs, la Communauté métropolitaine de Montréal réfléchit au péage comme mode de financement dans une perspective métropolitaine. Au lieu des péages à la pièce qui sont réapparus dans les dernières années et dont les revenus ne travaillent pas à la mobilité des Montréalais, la réflexion, dont sur Champlain, devrait aboutir à un cadre régional de financement des transports qui contribue aux objectifs de hausse de la part modale des transports collectifs », a rajouté Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

 

Source : Transit Québec

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