Ecodac, la collecte socialement responsable

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Par Paul Blais


Photo: Facebook

Mots-clés : Collecte à domicile, matières résiduelles, déchets dangereux, empreinte écologique

Les résidents de la grande région de Montréal peuvent maintenant faire affaire avec un nouveau service de récupération de matières résiduelles à domicile et en entreprise. L’objectif de la compagnie Ecodac est de faciliter le recyclage des items n’allant pas dans le bac de recyclage des municipalités.

 

Après le bac bleu, le bac rouge

Si le service principal offert par l’entreprise consiste à recycler les produits nocifs pour l’environnement tels que les batteries, ampoules fluocompactes, appareils électroniques, cartouches d’encre ou autres, Ecodac récupère également des items qui ne sont pas acceptés dans les écocentres de quartier. « Les bouchons de liège, par exemple, sont envoyés à une compagnie en Ontario qui les transforme en produit écologique », explique Dominique Fortin, président et fondateur du projet.

De façon similaire, Ecodac récupère les lunettes, les jouets, les outils électriques et les bijoux. Elle remet ces objets par la suite à des écoles, à des artistes ou à des organismes spécialisés comme ÉcoBrico.

Pour avoir accès aux services d’Ecodac, les Montréalais doivent acheter un petit bac rouge qui se vend au coût de 7,49 $ plus taxes, disponible dans plusieurs quincailleries. Par la suite, chaque déplacement coûtera à l’abonné un prix de base de 6,99 $ en plus d’une surcharge variable pour certains produits. Et pour chaque bac vendu, Ecodac remettra 0,25 $ à Moisson Montréal.

 

Une compagnie écoresponsable

Pour réduire au maximum son empreinte écologique, tous les déplacements de la compagnie seront compensés par l’achat de crédits de carbone via l’organisme Planetair. De plus, le circuit des collectes à domicile sera optimisé par un système informatique similaire à celui des grandes compagnies de courrier. Issu du domaine de la technologie, Dominique Fortin vante avec fébrilité les gains d’efficacité apportés par ce système, qui tient également compte du poids des résidus et du revenu des franchisés.

M. Fortin est conscient que la réussite de son projet dépend de l’adhésion de la population. « On remarque une certaine écolassitude qui est apparue avec la crise économique. Même les services publics de recyclage publics passent des annonces pour inciter les gens à recycler davantage », admet-il. Selon lui, sa plus grande tâche consiste à motiver la fibre écologique des gens.

Malgré tout, il est optimiste pour l’avenir, et parle déjà d’étendre son service à l’ensemble du Québec. Il espère atteindre au moins 10 000 abonnés cette année et créer 25 emplois.

 

Source: GaïaPresse

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