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| Photo de Fotophilius – Flickr |
Espace pour la vie vous convie à la découverte de chatoyantes facettes de notre biodiversité lors de l’événement Papillons en liberté, une incursion dans l’univers de papillons provenant du monde entier. Du 14 février au 28 avril 2013, la grande serre du Jardin botanique se transforme en une immense volière à papillons, accueillant des milliers de lépidoptères aux couleurs flamboyantes. En vedette, un extraordinaire papillon bien de chez nous, le monarque, qui vous dévoilera quelques-uns de ses secrets, dont celui-ci : il a besoin de nous pour survivre! Venez également prendre place dans l’inspirant Salon des monarques (fauteuils qui épousent la forme d’un œuf, d’une chenille ou d’une chrysalide) signé Liz Vandal, une designer québécoise reconnue internationalement.
S.O.S. monarques!
À la fois très léger – il pèse un demi-gramme! – et de grande taille – c’est l’un des plus gros papillons diurnes du Québec –, le monarque est un lépidoptère énigmatique, qui n’a pas fini de nous étonner par sa beauté et par son incroyable périple migratoire. Pas étonnant que l’Insectarium de Montréal en ait fait son emblème et grâce à Monarque sans frontière participe chaque année au programme international de recherche, d’éducation et de conservation Monarch Watch ! Les populations de monarques sont cependant en déclin : depuis les années 1990, leur nombre diminue sans cesse en raison principalement de la destruction de leurs habitats. Chaque année, les monarques de l’Est de l’Amérique du Nord effectuent une migration de 4000 km vers les forêts alpines du Mexique, où ils passent l’hiver en diapause, à 2700 mètres d’altitude. Au printemps, ils s’accouplent et amorcent leur remontée vers le nord, en suivant la progression de l’asclépiade, une plante essentielle à leur survie. Il faudra deux ou trois générations avant qu’ils n’atteignent le Québec, en juin. La survie des populations de monarques de l’est de l’Amérique du Nord est menacée entre autres par le développement industriel et résidentiel tout au long des couloirs migratoires et par l’utilisation des pesticides qui détruisent les sources de nectar et les asclépiades. Sans asclépiade, pas d’œufs, pas de chenilles et donc, pas de papillons!
La solution? Des jardins à papillons!
Pour venir en aide aux monarques, venez à Papillons en liberté apprendre à faire votre propre jardin à papillons avec les animateurs scientifiques de l’Insectarium. Dès le printemps, vous aurez besoin d’un espace extérieur – même un coin de balcon! – ensoleillé, calme et sans vent, avec une orientation idéalement sud. Vous y planterez de l’asclépiade, bien sûr, et beaucoup de fleurs indigènes, des vivaces et des annuelles, dont les monarques assureront la pollinisation. Comme ces lépidoptères consacrent la majorité de leur énergie à s’alimenter et à se reproduire, ils s’inviteront dans votre jardin, pondront leurs œufs sur vos asclépiades, où se développeront les chenilles. Et vous aurez peut-être le grand plaisir d’assister à l’extraordinaire métamorphose du papillon! Créer un jardin à papillons, c’est poser un geste concret pour assurer la survie du monarque, c’est protéger notre biodiversité et c’est aussi introduire un havre de beauté dans votre environnement. Êtes-vous prêts?
Papillons en liberté en chiffres
- 1 705 359 de visiteurs depuis 1998
- Plus de 20 000 papillons relâchés tout au long de l’événement
- Plus de 2 000 papillons présents simultanément
- Environ 75 espèces de papillons
- Provenance des papillons : Canada, Costa Rica, El Salvador, États-Unis, Kenya, Malaisie, Philippines et Tanzanie
- Une température de plus de 24oC dans les serres
Pour plus de renseignements et l’achat de billets en ligne (nouveau), visitez notre nouveau site Internet espacepourlavie.ca
Espace pour la vie, première place mondiale dédiée à l’humain et à la nature, regroupe le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium. Ensemble, ils s’engagent à préserver et mettre en valeur la biodiversité et invitent les citoyens d’ici et du monde entier à se joindre à ce mouvement audacieux, créatif et urbain.
Source: Espace pour la vie – Jardin Botanique
