Gala les Vivats : les événements écoresponsables à l’honneur

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Par Marie-Eve Cloutier


Centre des sciences de Montréal. Photo de gpoo – Flickr

Mots-clés : Gala Les Vivats 2013, événements écoresponsables, développement durable, responsabilité sociale

 

Le concours récompensant les organisateurs d’événements écoresponsables au Québec est de retour. Pour une deuxième année consécutive, le Gala Les Vivats aura lieu le 3 avril prochain au Centre des sciences de Montréal. Nouveauté cette année, le public pourra voter pour son candidat favori.

 

Faire connaître les organisations

La nouvelle catégorie Prix du public sert surtout à faire connaître les organisateurs d’événements écoresponsables avant même la tenue du Gala, comme l’explique Caroline Voyer, directrice générale du Conseil québécois des événements écoresponsables. « On sait que le processus de votation n’est pas aussi “neutre” pour cette catégorie que pour les autres qui sont encadrées par un jury. Mais, le but du Prix du public est principalement de rendre l’information accessible », avoue Mme Voyer.

En effet, les personnes intéressées peuvent aller voter pour le Prix du public via la page Facebook du Conseil québécois des événements écoresponsables jusqu’au 1er avril prochain.

 

Moins d’inscriptions, plus de candidatures

Le nombre d’organisations qui se sont inscrites est passé de 84 à 67 cette année. Cependant, cette diminution est loin d’inquiéter l’organisatrice de l’événement. « En fait, le nombre de candidatures a augmenté de 171 à 204, puisque chaque organisateur peut participer à un maximum de quatre catégories, incluant le Grand Vivat et le Prix du public », explique Mme Voyer.

Parmi les gagnants l’an passé, certains n’ont pas nécessairement innové dans leurs pratiques écoresponsables, nous apprend Caroline Voyer. « Tout en maintenant ces pratiques au sein de leur organisation, quelques-uns ont décidé d’attendre à l’année prochaine pour participer aux Vivats. Cela prouve que ces gens cherchent à se dépasser et à aller plus loin dans leurs actions », constate la directrice générale.

 

Tendance ou conscience?

C’est bien connu, il arrive parfois que certains mouvements environnementaux soient plus une nouvelle tendance qu’une réelle conscience. Est-ce aussi le cas dans le domaine de l’événementiel? « C’est à la fois un peu des deux », croit Caroline Voyer.

« On voit des gens engagés dans ce qu’ils font, des vrais leaders dans leur domaine. D’autres agissent plus sur demande pour suivre un courant. Mais, au final, les résultats sont là », ajoute-t-elle.

 

Source: GaïaPresse

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