La ministre des Ressources naturelles n'a aucune connaissance des réalités des Premières Nations et des Inuits, selon l'opposition officielle

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Photo de Videanthrope – Wikipedia commons

 

Monsieur Geoffrey Kelley, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Affaires autochtones, a participé ce matin à l'étude des crédits du ministère des Ressources naturelles et est très préoccupé par le fait que la ministre des Ressources naturelles est incapable de répondre à ses questions et d'expliquer les décisions de son gouvernement. L'opposition officielle est inquiète de voir que la ministre n'est pas en mesure de justifier l'absence de vision du gouvernement péquiste en ce qui a trait au Plan Nord et aux gens qui y vivent et y travaillent.

« Je suis surpris de constater que la ministre Ouellet, lors de ses remarques préliminaires, n'a même pas mentionné les mots Autochtones, Premières Nations ou Inuits, en parlant du développement nordique. C'est un manque de respect. J'espère que ce n'est pas représentatif de l'intérêt et de l'importance qu'elle accorde aux habitants du Nord, aux Cris, aux Inuits, aux Naskapis et aux Innus », a affirmé monsieur Kelley.

Soulignons que le gouvernement péquiste a exprimé plusieurs fois son souhait d'établir des relations de Nation à Nation et il a promis qu'une consultation serait faite auprès des communautés autochtones avant que les décisions ne soient prises. « Ces belles paroles ne semblent malheureusement pas se concrétiser en actions et en gestes concrets envers les Premières Nations et les Inuits. D'ailleurs, pourquoi la ministre déléguée aux Affaires autochtones n'est-elle pas membre du comité des élus consacré au développement nordique qui discute des différents enjeux, réalités et besoins propres à ce territoire? », a affirmé M. Kelley.

Le porte-parole de l'opposition officielle considère essentiel de donner aux Premières Nations et aux Inuits les outils nécessaires afin qu'ils puissent améliorer leurs conditions de vie et leur donner les opportunités afin qu'ils puissent participer au développement de leur territoire. Malheureusement, le 5 février dernier, la ministre des Ressources naturelles a annoncé, par voie de communiqué, qu'elle mettait fin à six projets de mini-centrales hydroélectriques dont, celui de Manouane Sipi développé en partenariat entre le Conseil des Atikamekws de Wemotaci et la Ville de La Tuque. « Je suis extrêmement déçu de cette décision unilatérale prise par le gouvernement sans aviser ni même consulter les Attikameks au préalable. Est-ce là les nouvelles façons de faire du gouvernement péquiste dans l'établissement d'une relation de Nation à Nation? C'est tout simplement inacceptable et inquiétant », a conclu M. Kelley.

 

Source: Gouvernement du Québec

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