Québec à la croisée des chemins en matière de lutte aux changements climatiques

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À la suite de la publication de l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2010 et leur évolution depuis 1990, qui est passé presque inaperçu lors de son dévoilement hier sur le site Internet du Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace, a déclaré :

«Par leur laxisme, les libéraux nous ont emmenés dans la mauvaise direction et l’intention de Mme Marois de se lancer dans l’exploitation du pétrole risque d’empirer la situation en augmentant nos émissions de GES. Le Québec a besoin d’un sérieux coup de barre et il est temps que Mme Marois choisisse son camp, car le Québec est à la croisée des chemins.  Pour être un leader climatique, le Québec doit rapidement bonifier son plan d’action de lutte aux changements climatiques et abandonner l’idée de devenir une pétro-province.»

Greenpeace s’inquiète de l’augmentation des émissions de GES au Québec entre 2009 et 2010 alors que nous devons de toute urgence les réduire. Non seulement le Québec est loin d’atteindre les objectifs du Protocole de Kyoto, mais il risque fortement de rater la cible de réduction de GES qu’il s’est lui-même fixée pour 2012, soit -6% par rapport aux émissions de 1990.

L’organisation rappelle qu’il faut sans tarder s’attaquer au secteur des transports qui est toujours responsable de 42,5% des émissions. Des solutions comme l’électrification, le financement des transports collectifs et l’implantation d’un bonus-malus à l’achat de véhicules sont connues depuis longtemps et rien ne justifie de délais supplémentaires dans leur implantation.

 

Source: Greenpeace

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