Val-Jalbert: La mobilisation continue!

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Photo de La FoeZ' – Flickr

 

Le projet de centrale hydroélectrique à Val-Jalbert doit être abandonné: nous en sommes plus que jamais convaincus. Suite à une mobilisation qui a ameuté tout le Québec, il est inconcevable que ce projet soit maintenu, et ce malgré l'annonce de l'abandon du programme de mini-centrales par le gouvernement. Cette annonce, qui exclue le projet sur la chute Ouiatchouan, n'est qu'une preuve supplémentaire du poids évident de nos arguments : le Québec est en surplus énergétique, ce projet est déficitaire pour l'ensemble du Québec, puis, en plus d'être inutile, le barrage sera inéluctablement nuisible au tourisme. Oui, nous savons, que nous commençons à récolter les résultats de nos efforts et que la Société d'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean est ébranlée par l'abandon du projet de la 11e chute ! Mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous méritons bien plus !

L’apparence unique de la chute Ouiatchouan, ainsi que son accès public et à l’année du côté du village patrimonial de Val-Jalbert doivent être maintenus. La chute et la rivière doivent devenir paysage patrimonial culturel, et le site se doit d’inclure la vision autochtone de son interprétation ainsi que la valorisation des activités de plein air à l’année.

Nous voulons informer l’ensemble des Québecois et Québécoises que le projet de centrale électrique à Val-Jalbert n'est pas « un exemple porteur de partenariat entre autochtones et non-autochtones », comme l’a affirmé Pauline Marois lors du Sommet sur les territoires et les ressources, mais un exemple probant de lobbying entre politiciens ayant des intérêts en convergence. Par ailleurs, nous rappelons que l’Alliance Pékuakamiulnuatsh a fait circuler une pétition rassemblant près de 500 signatures pour dénoncer la participation du Conseil de bande de Mashteuiatsh, qui n'a pas consulté ni informé suffisamment la communauté. En ce sens, la contestation historique au projet de centrale hydroélectrique illustre une véritable solidarité entre autochtones et non-autochtones, exemple porteur d'une saine relation.

Nous sommes conscients que nous ferons réaliser de grandes économies à la population québecoise par l’abandon du programme de mini-centrales, et c’est pour cela que nous convaincrons ce gouvernement d’indemniser les promoteurs actuels, après l’abandon du projet de barrage et de centrale hydroélectrique sur la rivière Ouiatchouan.

La mobilisation continue: nous irons manifester à Denis Trottier qu’il n’est plus un écologiste à nos yeux dès mercredi 6 février à 18h00 à l’assemblée du Parti québécois qui se tiendra au restaurant L'Ouragan à St-Félicien. Nous savons que les partisans de son parti désapprouvent cette décision grâce au sondage de la firme SEGMA réalisé le 28 janvier dernier qui démontre que 53 % des péquistes sont contre le projet. Nous invitons tout le Québec à se mobiliser avec nous pour la sauvegarde de notre patrimoine commun.

 

Source: Fondation Rivières

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